Le fils d’un couple d’octogénaires fauché par un chauffard en octobre 2018 devant le centre hospitalier Provo à Roubaix, a appris lundi dernier que l’affaire avait été classée en décembre 2020. Voulant retrouver l’auteur des faits, il a décidé de lancer un appel via les réseaux sociaux.
Les faits remontent au 11 octobre 2018. Sur le passage piéton devant l’hôpital de Roubaix (Nord), Agnès et Philippe Furnari, un couple d’octogénaires, avait été percuté par un chauffard. Ce dernier n’ayant jamais été retrouvé, l’affaire avait été classée fin 2020, mais Franck Furnari, le fils du couple, n’a appris la nouvelle que ce lundi 4 avril, rapporte Lille Actu.
« Je n’arrive pas à faire mon deuil »
Le classement sans suite, pour auteur inconnu, remonte en effet au 28 décembre 2020. Selon le parquet de Lille, « l’association d’aide aux victimes (AIAVM), mandatée pour donner connaissance de l’intégralité de la procédure au fils des défunts, n’a pas reçu de réponse à son courrier du 18 mars 2021 », raison pour laquelle Franck Furnari n’a pas su plus tôt que l’affaire avait été classée.
Depuis qu’il a appris le classement, Franck met un point d’honneur à retrouver celui qui a tué ses parents, n’ayant toujours pas pu faire le deuil. « Je parle à mes parents décédés tous les jours… Je n’arrive pas à faire mon deuil », explique-t-il, soulignant que depuis trois ans, il « survit ». Franck et son épouse Valérie ont donc demandé à voir le dossier.
Le jour du drame, la mère de Franck Furnari est « morte sur le coup », indique le fils du couple d’octogénaires, ajoutant que son père, lui, est décédé le lendemain. Il signale encore que les enquêteurs possédaient pourtant des indices, via des témoins et les caméras de vidéosurveillance, à savoir que le chauffard était au volant d’une Peugeot 406 grise.
Franck a « besoin de savoir »
Franck a donc lancé un message sur Facebook et souhaite que celui-ci soit largement partagé. « Peut-être que des gens ont vu ou entendu quelque chose… J’ai besoin de savoir, de comprendre comment on peut écraser des gens comme des chiens et s’enfuir. Est-il protégé ? Est-ce un accident ou un acte délibéré ? Je ne peux pas vivre avec ces questions… », a soulevé Franck auprès de Lille Actu.
S’il déclare ne pas vouloir faire justice lui-même, Franck admet ne plus avoir confiance. « Si j’ai des infos, je les transmettrai à la police. […] Je veux savoir ce que les témoins ont vu », poursuit-il, mentionnant être prêt à offrir une récompense. Franck Furnari précise qu’il est possible de le contacter en lui envoyant un message privé sur messenger.
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