La description vivante et crue figurant dans un document de transcription de tribunal d’une victime de viol par un tristement célèbre gang d’origine pakistanaise, opérant dans le nord de l’Angleterre, a récemment attiré l’attention des utilisateurs de la plateforme de médias sociaux X.
Le milliardaire Elon Musk est rapidement intervenu, attaquant le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer et ravivant un débat qui couve depuis longtemps au Royaume-Uni sur ce que l’on appelle souvent le scandale des « Grooming Gangs ».
Mais de quoi s’agit-il exactement ? Pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour que le trafic et l’exploitation sexuelle systématique de milliers de jeunes filles soient révélés au grand jour ?
Pourquoi Elon Musk et d’autres s’en prennent-ils à l’actuel premier ministre, alors que le scandale a éclaté il y a plus de dix ans ? Et qu’ont révélé les enquêtes ?
Pendant des décennies, des enfants, en particulier des jeunes filles blanches pauvres de diverses villes du nord de l’Angleterre, ont été victimes d’exploitation sexuelle par des hommes d’origine pakistanaise, tandis que – comme l’ont révélé par la suite des enquêtes, des procès et des journalistes – les autorités locales ont fermé les yeux, par crainte d’être qualifiées de racistes ou de miner les relations avec les communautés culturelles.
Il a fallu des décennies pour que la lumière soit faite.
Dans les années 1990, des rumeurs ont commencé à circuler selon lesquelles des hommes d’origine pakistanaise vivant dans des villes du nord de l’Angleterre étaient impliqués dans des affaires de viols d’enfants.
En 2004, les parents de la Coalition for the Removal of Pimping (CROP), rebaptisée plus tard Parents Against Child Exploitation (PACE), ont participé à un documentaire affirmant que des écolières blanches étaient manipulées à des fins d’exploitation sexuelle (« grooming ») par des hommes asiatiques à Bradford.
Le documentaire, intitulé « Edge of the City », devait être diffusé sur Channel 4.
Toutefois sa diffusion a été annulée quelques heures avant l’émission, après des allégations selon lesquelles le British National Party voulait exploiter la situation à des fins politiques et que le chef de la police du West Yorkshire a déclaré que la projection risquait de déclencher des émeutes raciales.
Des groupes tels que l’Assemblée nationale contre le racisme (The National Assembly Against Racism) ont également fait pression pour éviter la diffusion du documentaire.
Ann Cryer, députée de Keighley au Parlement, a publiquement fait part de ses inquiétudes concernant l’abus de deux jeunes filles dans sa circonscription en 2002.
Ce faisant, elle est devenue la première personnalité publique britannique à s’exprimer sur les allégations de « jeunes [hommes] asiatiques » exploitant sexuellement de jeunes filles blanches mineures dans le West Yorkshire.
Toutefois, elle a été rejetée par son parti, qui a dirigé le pays de 1997 à 2010. Selon Mme Cryer, malgré des réunions « constantes » avec la police du West Yorkshire et les agences de services sociaux, « personne ne voulait savoir » la réelle situation.
Selon une déclaration d’Ann Cryer au Guardian en 2014, d’autres personnalités politiques avaient entendu des histoires similaires, mais ont choisi de les ignorer.
Mme Cryer a ajouté qu’elle avait demandé à un conseiller municipal musulman d’origine pakistanaise d’approcher les aînés et leaders de la mosquée, leur soumettant une liste de 35 agresseurs présumés.
Les imams auraient rejeté l’affaire en disant : « Cela n’a rien à voir avec nous. »
En 2007, la journaliste Julie Bindel, militante pour les droits des femmes et des enfants, a été l’une des premières à signaler dans le Times of London que de nombreuses villes du nord du Lancashire et du Yorkshire connaissaient une augmentation significative du « proxénétisme » au sein de la communauté asiatique.
« Il s’agissait d’une situation très inconfortable, notamment parce que nombre de ces crimes comportaient un élément racial identifiable : les gangs étaient asiatiques et les filles blanches », écrit Julie Bindel.
« Les autorités, que ce soit les représentants politiques ou les policiers, semblaient réticentes à reconnaître cet aspect des crimes. Les mères des victimes ont dû alors prendre la parole. »
Andrew Norfolk 2012 : Le Times enquête
Bien qu’il y ait eu des poursuites, il a fallu qu’un journaliste enquête pour que les liens entre des éléments communs puisse être identifiés.
Andrew Norfolk, journaliste au Times of London, a joué un rôle déterminant pour qu’éclate le scandale du « grooming » à Rotherham.
Dans cette ville marchande du sud du Yorkshire, au moins 1400 enfants, dont des filles âgées d’à peine 11 ans, avaient été violés par de multiples agresseurs et exploités sexuellement.
À partir de 2011, une série d’enquêtes menées par Andrew Norfolk sur les « grooming gangs » a donné lieu à de nombreux articles.
Une de ces enquêtes a fait état d’un rapport de police confidentiel de 2010 signalant que des milliers de crimes de ce type étaient commis chaque année dans le Yorkshire du Sud par des réseaux d’hommes d’origine pakistanaise.
Les délinquants ont été signalés à la police mais n’ont pas été poursuivis.
L’un des crimes présumés – pour lequel personne n’a été poursuivi – concernait une jeune fille de 13 ans qui avait été retrouvée à 3 heures du matin, les vêtements défaits, dans une maison où se trouvait un grand groupe d’hommes asiatiques qui l’avaient saoulée de vodka.
Bien qu’un voisin ait signalé les cris de la jeune fille à la police, les autorités ont arrêté l’enfant pour ivresse et troubles de l’ordre public et n’ont pas interrogé les hommes.
Les reportages d’Andrew Norfolk lui ont valu de prestigieuses reconnaissances journalistiques, notamment le prix Paul Foot en 2012, le prix Orwell en 2013 et le titre de « Journaliste de l’année » lors des British Journalism Awards en 2014.
S’adressant à la BBC en 2024, M. Norfolk a déclaré avoir lui-même « énormément sous-estimé » l’ampleur des crimes.
« [Les filles] étaient traitées comme une espèce sous-humaine, vouée au plaisir de ces hommes », a-t-il déclaré.
Andrew Norfolk a déclaré s’être heurté à une « conspiration du silence » lorsqu’il a tenté d’obtenir des explications de la part des forces de l’ordre et des représentants politiques.
En 2012, sous un gouvernement conservateur, une étude réalisée par le Bureau du commissaire aux enfants a, pour la première fois, mis en évidence l’ampleur de l’exploitation sexuelle des enfants et des jeunes en Grande-Bretagne.
L’étude a identifié 16.500 enfants présentant un « risque élevé d’exploitation sexuelle » entre 2010 et 2011.
Cependant, lorsqu’interrogé par la BBC, Andrew Norfolk a critiqué le rapport, le qualifiant d’« occasion manquée », lui reprochant de généraliser le problème à tous les hommes plutôt que d’aborder les facteurs raciaux et culturels au cœur des crimes.
« Dans un pays où la population asiatique représente 7 %, 35 % des agresseurs identifiés étaient asiatiques. Et si l’on décompose davantage, moins de 2 % de la population de ce pays est pakistanaise, et la grande majorité des hommes qui commettent ces actes sont d’origine pakistanaise », a-t-il déclaré.
« Il y avait là une occasion de s’aventurer dans des domaines sensibles pour tenter de comprendre pourquoi ce modèle criminel s’est enraciné si profondément, et cette occasion n’a pas été saisie, ce qui est très dommage », a-t-il ajouté.
Des « grooming gangs » ont notamment été signalés à Rochdale, Telford, Oxford, Huddersfield, Newcastle, Bradford et Keighley, et d’autres villes.
GB News a déclaré avoir identifié 50 villes où des gangs d’exploitation d’enfants ont opéré ou opèrent encore.
Selon un rapport de la Chambre des communes, ces gangs opèrent souvent par l’intermédiaire de restaurants de plats à emporter et de chauffeurs de taxi, utilisant ces lieux pour manipuler et abuser des enfants.
Rapports et enquêtes
De nombreux rapports et enquêtes ont été menés sur le scandale des « grooming gangs », notamment à Rochdale, Oxford et Huddersfield.
En 2013, la professeure Alexis Jay a publié un rapport commandé par le Rotherham Metropolitan Borough Council sur l’ampleur des violations commises sur 1400 enfants à Rotherham, entre 1997 et 2013.
« Dans un peu plus d’un tiers des cas, les enfants victimes d’exploitation sexuelle étaient déjà connus des services dans des cas de protection des enfants et de négligence », indique Alexis Jay dans son rapport.
« Il est difficile de décrire la nature effroyable des abus subis par les enfants victimes », a-t-elle ajouté, précisant que des enfants avaient été aspergés d’essence et menacés d’être incendiés, menacés avec des armes à feu, obligés d’assister à des viols violents et menacés d’être les prochains s’ils en parlaient à qui que ce soit.
Mme Jay a déclaré que les agences s’appuyaient trop sur les figures traditionnelles de leadership de communautés culturelles, tels que les représentants élus et les imams, comme « principal canal de communication avec la communauté d’origine pakistanaise ».
En 2022, Mme Jay a présidé une enquête nationale sur les différentes formes d’abus sexuels sur les enfants, qui n’a pas abordé de manière approfondie les facteurs raciaux derrière les « grooming gangs ».
Parmi les recommandations de l’enquête figurent la création d’une autorité nationale de protection de l’enfance et l’incrimination de la non-dénonciation des abus.
Le ‘politiquement correct’ et la peur d’être qualifié de raciste
Selon plusieurs enquêtes, le « politiquement correct » a inhibé l’intervention décisive des autorités.
Commentant le rapport d’Alexis Jay sur le scandale à Rotherham, l’ancienne dirigeante conservatrice Theresa May a déclaré qu’il y avait eu « un examen inadéquat de la part des conseillers, un ‘politiquement correct’ institutionnalisé, la dissimulation d’informations et l’absence de mesures contre les fautes graves ».
Selon le rapport d’un consultant, réalisé à la demande de la police du Grand Manchester, et portant sur la période 2004-2013, la police, ainsi que les services d’aide sociale à l’enfance, ont échoué dans la protection des enfants vulnérables de Rochdale « laissés à la merci de leurs agresseurs ».
Un officier enquêteur local a déclaré au consultant qu’à un certain moment, le problème des « grooming gangs » était si répandu qu’ils voulaient que « tout chauffeur de taxi d’apparence pakistanaise » conduisant une passagère enfant soit « arrêté par la division, à partir de demain et jusqu’à nouvel ordre ».
« Si le chauffeur ne peut pas justifier le prix de la course, il faut l’arrêter, mettre la voiture en fourrière et tout mettre en œuvre pour le confronter », a déclaré le policier. Toutefois, selon ce dernier, aucun de ces chauffeurs de taxi n’a jamais été arrêté.
L’officier a expliqué qu’il y a « d’importantes communautés pakistanaises et indiennes là-bas, et qu’une grande partie des chauffeurs de taxi sont issus de ces milieux ».
« Je ne peux que supposer que les patrouilles [de la police du Grand Manchester] avaient peur d’être taxées de racistes pour avoir agi de la sorte », a déclaré l’officier.
L’enquête sur le scandale de Telford a révélé que les cas de plus d’un millier d’enfants ayant fait l’objet d’une exploitation sexuelle ont été ignorés en raison de « sensibilité liée à la race ».
La commission d’enquête a relevé le cas d’une école où des membres du personnel ont tenté de soulever des préoccupations concernant un « grooming gang » d’origine pakistanaise, mais ont été qualifiés de racistes par le personnel du gouvernement local (council).
« Il est difficile de concevoir une réponse plus mauvaise ou plus apte à décourager les plaintes », conclut le rapport.
En 2023, l’ancien Premier ministre conservateur Rishi Sunak a mis en place un groupe de travail sur les « grooming gangs » composé d’officiers spécialisés.
Les plans prévoyaient également que la police enregistre les données relatives à l’appartenance ethnique des individus impliqués afin de s’assurer que les suspects « ne peuvent se soustraire à la justice en raison de sensibilités culturelles ».
« La sécurité des femmes et des jeunes filles est primordiale. Pendant trop longtemps, le ‘politiquement correct’ nous a empêchés d’éliminer les criminels ignobles qui s’en prennent aux enfants et aux jeunes femmes. Nous ne reculerons devant rien pour éradiquer ces bandes dangereuses », a déclaré M. Sunak.
Selon un rapport du gouvernement, plusieurs hommes ont été emprisonnés pour leur rôle dans des gangs de manipulation et conditionnement depuis 2011.
Keir Starmer et le Service des poursuites judiciaires de la Couronne
En décembre 2023, GB News a rapporté que Jess Phillips, sous-secrétaire d’État parlementaire à la protection et à la violence contre les femmes et les filles, a rejeté les appels à une enquête gouvernementale sur les violations historiques commises envers des enfants à Oldham.
Jess Phillips a déclaré qu’il était de la responsabilité du conseil municipal de commander une telle enquête, citant des enquêtes locales réussies à Rotherham et à Telford.
Dans ses récents messages sur les médias sociaux, Elon Musk a critiqué à la fois Mme Phillips et le chef du parti travailliste, Sir Keir Starmer.
M. Musk a suggéré que Jess Phillips devrait subir des conséquences juridiques pour avoir refusé l’enquête à Oldham.
Il a également accusé Sir Keir Starmer de ne pas avoir poursuivi les gangs lors de son mandat à titre de directeur des poursuites publiques (DPP, Director of Public Prosecutions) entre 2008 et 2013.
Maggie Oliver, l’ancienne détective de la police du Grand Manchester qui a contribué à l’enquête et au dévoilement des cas d’exploitation sexuelle par des gangs ayant eu lieu à Rochdale, a également eu des mots très durs à l’encontre de M. Starmer.
«[À mon avis], les conservateurs et les travaillistes sont tous à blâmer de manière égale, et Keir Starmer, en tant qu’ancien directeur des poursuites publiques, est peut-être aussi coupable que les autres au regard de la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui », a-t-elle écrit dans un message publié sur X.
« Nous savons tous ce qui se passe, mais je ne fais confiance à aucun de ceux qui, à ce jour, ont été chargés d’assurer la sécurité de nos enfants et de poursuivre les violeurs en série. Ils ont échoué. À plusieurs reprises. En toute connaissance de cause. De manière criminelle. », a-t-elle conclu.
Le 6 janvier, M. Starmer a défendu son bilan lors d’une conférence de presse.
« L’exploitation sexuelle des enfants est tout à fait révoltante. Pendant de nombreuses années, les victimes ont été abandonnées en raison d’idées perverses sur [la préservation] des relations communautaires ou la protection des institutions avant tout », a-t-il déclaré.
« En tant que procureur, j’ai rouvert des dossiers, remis en question des mythes et mené les premières poursuites d’envergure contre un grooming gang asiatique à Rochdale. »
« Cette affaire a créé un précédent et de nombreuses autres ont suivi son exemple. Nous avons modifié toute l’approche des poursuites pour faire en sorte que les victimes soient entendues. »
M. Starmer a déclaré aux journalistes qu’il ne tolérerait pas que « les politiciens prennent le train en marche, simplement pour attirer l’attention », alors qu’ils n’ont pas pris de mesures lorsqu’ils étaient au pouvoir.
Commentant le soutien d’Elon Musk à l’activiste emprisonné Tommy Robinson, M. Starmer a déclaré que ceux qui soutiennent Tommy Robinson « soutiennent un homme qui est allé en prison pour avoir presque fait échouer une affaire de grooming, une affaire de gang grooming ».
Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, est un militant anti-islam et un personnage qui sème la discorde. Il purge une peine de 18 mois de prison pour outrage à magistrat après avoir admis avoir répété de fausses allégations à l’encontre d’un réfugié syrien.
Il a réalisé des enquêtes et des documentaires sur les gangs de pédophiles à Telford, où il a dénoncé la corruption de la police et des pots-de-vin entre des officiers supérieurs et des hommes d’affaires locaux.
Un exemple typique : La ville de Rochdale
La ville de Rochdale, dans le Grand Manchester, a connu des jours meilleurs.
Autrefois ville industrielle en plein essor et centre de production textile pendant la révolution industrielle, elle a connu par la suite des années de déclin.
Aujourd’hui, 32,8 % de sa population vit dans des zones classées parmi les 10 % les plus défavorisées du pays, selon les données du gouvernement.
La ville a également connu d’importants changements démographiques, l’immigration en provenance du Pakistan augmentant régulièrement depuis le milieu du XXe siècle. Ce pays y est désormais le deuxième pays de naissance le plus représenté, selon les données du recensement.
Dans le cadre de l’opération Span, neuf hommes, dont Abdul Aziz, Adil Khan et Qari Abdul Rauf, ont été condamnés en 2012 pour le viol et la traite d’adolescentes.
En 2017, cette affaire a fait l’objet d’un feuilleton de la BBC, dans lequel on voit les victimes endurer le traumatisme de vivre dans la même ville que leurs violeurs.
Qari Abdul Rauf et Adil Khan vivent toujours chez eux à Rochdale, malgré des efforts répétés pour les expulser vers le Pakistan.
Selon The Sun, Qari Abdul Rauf et Adil Khan ne seront expulsés que si le Pakistan accepte de les reprendre, ce qu’il refuserait de faire.
L’ancien député travailliste Simon Danczuk a déclaré à Epoch Times que, lorsqu’il était député de Rochdale, de 2010 à 2017, il avait été averti par de hauts responsables du parti de ne pas mentionner l’origine ethnique ou la religion des membres des grooming gangs.
Il a mentionné le nom de Tony Lloyd, aujourd’hui décédé, alors président du Parti travailliste parlementaire.
« [Tony Lloyd] espérait se présenter au poste de commissaire de police du Grand Manchester et craignait que le fait de lier l’ethnicité et l’islam au scandale ne nuise à ses chances électorales », a expliqué M. Danczuk.
Simon Danczuk a indiqué avoir travaillé avec Sara Rowbotham, employée du service national de santé (NHS), spécialiste dans la santé sexuelle et dénonciatrice, qui a recueilli des preuves ayant contribué à l’incarcération des neuf hommes.
« Elle travaillait pour le NHS en tant qu’assistante sociale et essayait de faire en sorte que les filles soient orientées vers les services sociaux pour être prises en charge. Elle savait qu’elles étaient maltraitées, mais les services sociaux rejetaient ses demandes », a indiqué M Danczuk.
« En novembre 2012, un débat sur la maltraitance des enfants a eu lieu au Parlement. J’ai fait un discours en deux parties : l’une sur les grooming gangs et leur tentative de dissimulation, et l’autre sur Cyril Smith. J’ai qualifié Cyril Smith, mon prédécesseur en tant que député de Rochdale, de pédophile », a-t-il déclaré.
Cyril Smith, décédé en 2010, a été démasqué comme pédophile en série qui avait violé et abusé de nombreux garçons à Rochdale pendant des décennies.
« C’était la première fois que le nom de Smith était rendu public », a déclaré M. Danczuk.
« J’ai fait le lien entre les deux histoires, en soulignant que les filles dans le scandale d’exploitation sexuelle avaient été abusées parce qu’elles étaient pauvres et issues de la classe ouvrière, tout comme les victimes de Smith qui étaient des garçons pauvres et issus de la classe ouvrière. Des jeunes gens vulnérables ont été laissés pour compte encore et encore. »
La militante Sammy Woodhouse, qui a été victime d’un grooming gang à Rotherham, s’est félicitée de l’intervention d’Elon Musk.
« Elon Musk a sensibilisé le monde entier au fait que les enfants du Royaume-Uni sont manipulés, abusés, violés, torturés, victimes de la traite et assassinés, plus que quiconque dans l’histoire britannique, et pourtant les gens sont assis ici à se plaindre et à le critiquer », a-t-elle écrit sur X le 6 janvier.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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