La garde à vue de l’homme qui a violemment agressé lundi soir une septuagénaire et sa petite-fille à Bordeaux a été levée mardi après-midi en raison de l’état mental du suspect, qui a été hospitalisé sous contrainte, a-t-on appris auprès du parquet et de la police.
Le mis en cause « n’a pu être auditionné » car il présentait des « troubles du comportement majeurs en lien avec une pathologie schizophrène et psychotique », selon le parquet de Bordeaux. Il doit être « pris en charge médicalement » par un hôpital psychiatrique, a précisé le parquet, qui a indiqué avoir pris des réquisitions visant à « permettre la reprise de (sa) garde à vue dès lors que son état de santé le permettra ».
Le suspect « connu des services de police et de justice »
La garde à vue du suspect de 29 ans, qui « tenait des propos incohérents », a été levée à « 15 heures » et ce dernier a été « hospitalisé sous contrainte », a précisé de son côté une source policière. Dans ses premières déclarations, le suspect avait indiqué « être suivi au plan psychiatrique et être en rupture de traitement », selon un communiqué mardi matin de la procureure de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie. L’homme de nationalité française, « connu des services de police et de justice » selon la magistrate, a été arrêté lundi. Il a été identifié par un voisin et « grâce à la présence d’un visiophone » devant la porte où a eu lieu l’agression.
Dans une vidéo largement diffusée lundi soir sur les réseaux sociaux, notamment sur le compte Twitter de l’ancien maire Les Républicains de Bordeaux Nicolas Florian, on voit l’homme s’engouffrer à travers la porte d’un bâtiment en plein jour puis en extirper de force une femme âgée et une enfant, les projetant violemment sur le trottoir, avant de quitter les lieux. La vidéo a provoqué mardi une vague d’indignation politique, mais la famille des victimes a mis en garde contre toute forme de « récupération ».
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