Entendu ce mardi matin par un juge d’instruction, l’assaillant malien de 32 ans qui a attaqué au couteau et au marteau des voyageurs samedi à la gare de Lyon de Paris a reconnu être venu en France pour commettre ces attentats.
Le parquet de Paris a indiqué que l’assaillant avait été présenté mardi matin à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen. Mis en cause dans cette enquête ouverte pour tentative d’assassinats, l’homme était en garde à vue depuis samedi, après une interruption de près de 24 heures entre samedi et dimanche en raison d’un passage à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris.
Si lors de son arrestation, l’agresseur a évoqué ses troubles psychiatriques, il a aujourd’hui reconnu devant le juge avoir prémédité son acte et être venu en France expressément dans ce but. Des vidéos qu’il avait posté sur son compte TikTok avaient par ailleurs révélé ouvertement sa haine de la France et des Français. Selon une information de Cnews, « sa pathologie psychiatrique n’a pas eu d’impact ni de rôle dans son passage à l’acte ».
Une dissimulation de l’islamisme
À la question de Jean-Marc Morandini à propos du « nombre incroyable de malades psychiatriques dans ce pays », le député Julien Odoul a dénoncé pour sa part la volonté de dissimuler la question de l’islamisme en France. « Insupportable », selon lui, « cette volonté de toujours dissimuler le vrai déséquilibre qu’est l’islamisme dans notre pays ». Le député de l’Yonne commente sur son compte X : « parce que ce dernier est musulman, il est juste considéré comme « fou » ».
« Ces individus choisissent systématiquement leurs victimes. Un déséquilibré normalement frappe aveuglément, quelque soit la confession, quelque soit l’origine », relève le député de l’Yonne.
Parmi les blessés, le pronostic vital d’un homme de 66 ans était « toujours engagé » lundi après-midi d’après le parquet.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.