Deux mineurs de 14 et 15 ans ont été mis en examen vendredi pour assassinat dans le cadre de l’enquête sur l’agression mortelle de Philippe Coopman, un jeune homme de 22 ans battu à mort mardi à Grande-Synthe (Nord), a annoncé la procureure de Dunkerque. Ils ont été placés en détention provisoire.
À ce stade de l’enquête, il existe des raisons de penser qu’il s’agit d’un « meurtre aggravé par la circonstance de guet-apens », a expliqué la procureure Charlotte Huet lors d’une conférence de presse.
« L’autopsie révèle que la mort de Philippe résulte de nombreux coups portés à la tête sans que l’on puisse les quantifier, et une fracture a été décelée au niveau du nez », a déclaré Charlotte Huet.
Les deux mineurs placés en détention provisoire
Les deux mineurs ont été mis en examen pour « assassinat » et placés en détention provisoire ce vendredi 19 avril après avoir été présentés à un juge d’instruction.
« Un mineur de 14 ans reconnaît sa participation et admet des coups de pied, sans avoir l’intention de tuer la victime. Le mineur de 15 ans reconnait qu’il était présent mais réfute avoir porté des coups », a précisé Charlotte Huet. L’adolescent de 14 ans a déjà été déclaré coupable précédemment pour des faits de violences, tandis que celui de 15 ans, a déjà été condamné pour des dégradations et un vol en réunion.
« De nombreux actes d’investigation restent à faire »
« Le magistrat instructeur va continuer son travail d’enquête sur ce dossier, de nombreux actes d’investigation restent à faire, notamment l’exploitation des téléphones portables saisis », a indiqué la procureure de la République de Dunkerque.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.