Un agriculteur blanc handicapé a intenté un procès à l’administration du président Joe Biden au sujet de son programme d’annulation de prêts Covid-19, alléguant qu’il ne peut pas y participer parce qu’il est blanc.
Adam Faust, un résident blanc de Chilton, dans le comté de Calumet au Wisconsin, est l’un des cinq agriculteurs du Midwest qui ont déposé une plainte le 6 avril, accusant le gouvernement fédéral de violer leurs droits constitutionnels, rapporte Fox 11.
Les autres plaignants sont des agriculteurs du Wisconsin, du Minnesota, du Dakota du Sud et de l’Ohio qui ont contracté des prêts directs auprès de la Farm Service Agency ou des prêts garantis par l’USDA et qui sont « différemment éligibles pour le programme de remise de prêts de l’ARPA, sauf pour la couleur de leur peau », selon l’action en justice.
Les avocats du Wisconsin Institute for Law and Liberty ont déposé la plainte au nom des agriculteurs blancs devant le tribunal fédéral de Green Bay, dans le Wisconsin.
Selon l’action en justice, la loi sur le plan de sauvetage américain de 2021 (ARPA) prévoit 4 milliards de dollars pour la remise de prêts aux agriculteurs et aux éleveurs « socialement défavorisés ».
L’expression « socialement défavorisés » inclut des classifications raciales explicites, selon la poursuite, qui stipule que pour être admissibles à l’allégement de la dette de l’ARPA, les agriculteurs et les éleveurs doivent être d’origine africaine, amérindiens, hispaniques, américains asiatiques ou insulaires du Pacifique.
Elle soutient que d’autres agriculteurs – les agriculteurs blancs, par exemple – ne sont pas éligibles.
« Si les plaignants étaient admissibles à la remise de leur prêt, ils auraient la possibilité de faire des investissements supplémentaires dans leur propriété, d’agrandir leur exploitation, d’acheter des équipements et des fournitures, et de subvenir aux besoins de leur famille et de leur communauté locale », peut-on lire dans l’action en justice.
« Étant donné que les plaignants n’ont même pas le droit de participer au programme uniquement en raison de leur race, ils se sont vu refuser la protection égale de la loi et ont donc subi un préjudice », ajoute-t-elle.
L’action en justice demande au tribunal de prononcer une injonction temporaire et préliminaire empêchant les défendeurs d’appliquer des classifications raciales lorsqu’ils déterminent l’éligibilité à des modifications de prêts et à des paiements et de déclarer que les classifications raciales sont inconstitutionnelles.
Adam Faust, qui est propriétaire de Faust Farms, a qualifié le programme de raciste.
« C’était tout simplement raciste, et je ne pense vraiment pas que le racisme devrait être autorisé au sein du gouvernement fédéral, à quelque niveau que ce soit », a-t-il déclaré à Fox 11.
« Si quelqu’un est vert, je pense qu’il devrait être autorisé à participer, sur la base de ses qualifications réelles pour le programme, et non pas en choisissant une chose arbitraire comme la race. »
« Je ne vois pas en quoi ils vont être impactés différemment des autres », a ajouté Adam Faust. « Je n’ai jamais vu un programme gouvernemental basé uniquement sur cela. Je veux dire, si cela avait été contre toute autre race, tout le monde serait monté au créneau et se serait plaint immédiatement ! »
Selon un communiqué de presse du ministère américain de l’Agriculture publié le 29 avril, le plan de sauvetage américain comprenait des dispositions permettant à l’USDA de payer jusqu’à 120 % du solde des prêts, à compter du 1er janvier 2021, pour les prêts agricoles directs et garantis de la Farm Service Agency (FSA) et les prêts pour installations de stockage agricole, afin d’alléger la dette de tout producteur socialement défavorisé ayant un prêt admissible auprès de la FSA.
Le ministère américain de l’agriculture a déclaré à Fox 11 qu’il examinait l’action en justice avec le ministère américain de la justice, mais que l’USDA prévoyait de continuer à offrir une remise de dette aux agriculteurs « socialement défavorisés ».
Epoch Times a contacté le ministère américain de la Justice pour obtenir des commentaires.
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