L’Algérie défie une nouvelle fois la France. En remplaçant le français par l’anglais dans certains cours, l’Algérie veut se démarquer à l’international.
Les relations franco-algériennes, actuellement très tendues, ne risquent pas de s’améliorer avec cette annonce. Ce samedi 1er juillet, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur algérien a fait part de son intention aux présidents des universités de son pays de faire adopter « l’anglais comme lange d’enseignement », relate le journal panarabe Asharq Al-Awsat, dans un extrait traduit par le Courrier international.
En effet, le secrétaire général a indiqué vouloir former assez rapidement 80% des enseignants universitaires afin qu’ils puissent faire cours en anglais. Une attention particulière est porté sur les matières scientifiques comme les mathématiques et la médecine, rapporte le média Al-Quds Al-Arabi.
« Le français est un butin de guerre »
La langue de Molière est encore très présente dans la vie quotidienne des Algériens, soixante ans après l’indépendance de l’Algérie. Un ancrage critiqué par ceux qui souhaitent la fin de l’enseignement en français, voyant dans cette langue « l’empreinte persistante du colonisateur ».
Ce n’est pas la première fois que l’enseignement de la langue française est ciblé. En octobre 2022 déjà, le président algérien Abdelmadjid Tebboune déclarait vouloir introduire l’enseignement de l’anglais dès la 3e année de primaire, en complément du français. « Le français est un butin de guerre mais l’anglais est la langue internationale », lançait alors le président algérien.
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