Vous ne devez pas attendre longtemps pour sentir l’effet de la transition quand vous changez votre alimentation. Dès les premiers jours, le régime modifie la microflore intestinale qui répond instantanément à nos préférences alimentaires. Cette relation étroite peut facilement expliquer la cause du développement des maladies causées par la malnutrition.
Il est bien connu que le nombre de micro-organismes dans l’intestin est dix fois supérieur à celui de cellules de notre corps. Ce sont des milliers et des milliers d’êtres minuscules prêts à travailler jour et nuit pour le bien commun. Ceci est appelé symbiose, un partenariat mutuellement bénéfique pour les deux parties.
Pour un homme, ce partenariat a de nombreux avantages. Par exemple, une digestion optimale, l’assimilation de nombreux nutriments utiles, un bon métabolisme, la protection contre les micro-organismes nuisibles, le maintien de l’immunité, ainsi que l’impact de l’échange des neurotransmetteurs dans le cerveau. Cette microflore intestinale pèse 1,5 kg.
Il est de notre ressort de prendre soin du microcosme amical dans le but de maintenir un bon état de santé. Il est recommandé de ne pas abuser de médicaments antibactériens, ni de malbouffe, sinon, cela revient à dire que nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis.
Des modifications de la microflore
Selon les études, la microflore réagit instantanément au changement d’alimentation. En un jour seulement, certaines espèces de micro-organismes se multiplient dans le tractus intestinal au détriment d’autres. Cela change non seulement la composition des espèces de micro-organismes, mais aussi l’expression des gènes responsables de la transformation des aliments.
Au cours d’une expérience, les chercheurs ont sélectionné dix hommes pour évaluer l’impact de la nutrition sur la composition des micro-organismes intestinaux. Les gens tenaient un journal alimentaire et prélevaient des échantillons de selles pour déterminer la composition de la microflore.
Tout d’abord, ils ont suivi leur régime alimentaire habituel durant quatre jours. Les quatre jours suivants, ils sont passés à un régime végétarien, ou, au contraire, à un régime carnassier. Les six derniers jours, les participants ont repris leur régime alimentaire habituel.
Il s’est avéré qu’au lendemain de la prise du nouveau régime alimentaire, la microflore a radicalement changé. La consommation de viande a conduit à la croissance de bactéries avec une grande tolérance à la bile.
La bile est produite par le foie pour décomposer la graisse. Elle réduit la teneur en bactéries Firmicutes, responsables de la dégradation des hydrates de carbone. On a également observé des changements dans l’expression génique de la microflore.
Le régime alimentaire végétarien contient plus de fibres et moins de matières grasses et de protéines. Les chercheurs ont noté une augmentation de l’expression du gène responsable de la fermentation de glucides complexes (amidon et cellulose).
Une responsabilité qui nous incombe
Tout d’abord, c’est la preuve de la valeur de la microflore pour notre vie. Deuxièmement, cela nous rappelle que nous sommes l’architecte de notre santé.
Notre alimentation est si étroitement liée à l’état physique et mental de l’organisme qu’on ne peut ignorer ces questions. La microflore est très sensible à tout changement alimentaire, il est donc préférable de manger sainement.
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