Le « Z » de Génération Z signifie génération du « futur ». La génération Z est le groupe démographique qui est né à peu près entre le milieu des années 1990 et le début des années 2010. Le terme « futur » indique que cette génération est considérée comme le prochain grand groupe social qui façonnera l’avenir.
Les membres de la génération Z ont souvent grandi avec la technologie, en particulier l’internet et les médias sociaux, ce qui a fortement influencé leur vision du monde et leurs habitudes de communication.
La génération Greta sera bientôt financée par l’argent des citoyens
Il n’est donc guère surprenant que cette « génération Greta » discute des thèmes qui la préoccupent – loisirs, diversité des genres, sauver du climat – principalement sur les médias sociaux.
Actuellement, les représentants de ce groupe de population ont découvert le « revenu citoyen ».
La plateforme de vidéos courtes TikTok est inondée de courtes séquences – d’une durée maximale de 60 secondes – sur le thème controversé du revenu citoyen et de son augmentation actuelle. De nombreux représentants de la génération Z semblent ne même plus envisager de réduire leur semaine de travail au vu des possibilités que leur offre l’augmentation prévue du revenu citoyen à partir de janvier 2023.
Le conseil de TikTok : le travail n’est plus rentable
C’est du moins l’impression que l’on pourrait avoir en voyant comment le revenu de citoyenneté est littéralement célébré sur TikTok par la génération Z. L’influenceur TikTok « herr_jobcenter« , qui se présente dans de nombreuses vidéos comme un bénéficiaire d’origine marocaine de l’aide sociale, se réjouit dans sa dernière vidéo : « Je touche 725 € rien que pour rester allongé et regarder la télé ». Et plus loin : « Tu dois travailler dur, je peux regarder la Ligue des champions et commander chez Lieferheld ». Sa conclusion, présentée dans un pull-over Lidl, pour lequel il a été acclamé sur TikTok : le travail ne serait plus rentable, tous les Allemands devraient plutôt percevoir des prestations sociales.
Un autre exemple : l’utilisateur de TikTok « ich.bin.xenia » se réjouit également de l’augmentation du revenu citoyen. Selon sa vidéo, elle devait auparavant travailler pour 14,50 € de l’heure. Elle se montre en train de faire cette déclaration puis ensuite chez elle détendue et en bottes vernies montant au-dessus des genoux, selon la devise « Maintenant, il y a un revenu citoyen ».
Ses abonnés commentent son post avec des applaudissements nourris. En voici quelques exemples :
L’utilisateur Ben_Lo répond : « Tout à fait juste j’y réfléchis aussi, là on est mieux que quand on travaille ?? ». L’utilisateur Thomas_Schoubye73 confirme : « Triste vérité ? », ou encore l’utilisateur 5668630587900 pronostique en replay : « il y en aura encore plus ? avec cette attitude ».
Humour noir, critique du gouvernement ou simple moquerie ?
Est-ce simplement de l’humour noir de la part d’individus isolés sur ce qui serait un modèle parfait ? Ou les conséquences d’éventuelles mauvaises décisions du gouvernement ?
Mauvaise décision ou pas, l’augmentation du revenu citoyen prévue par la coalition feu tricolore (Ampel) a, en tout cas, suscité un débat controversé : il est certain qu’à partir de janvier, les taux du revenu de citoyenneté seront augmentés en moyenne de 12%. Ainsi, les « Bürgergeldler (bénéficiaires du revenu citoyen) » célibataires auront encore 61 € de plus par mois à partir de janvier, soit 563 euros. Les personnes qui vivent avec leur partenaire recevront 508 euros par mois, contre 451 euros auparavant.
D’une part, le minimum vital ancré dans la Constitution est ainsi garanti même en cas de hausse de l’inflation – les partisans ne voyant dans cette augmentation qu’une conséquence logique de la hausse générale des prix. D’autre part, avec le revenu citoyen, se lever le matin et se rendre au travail ne semble plus valoir la peine pour beaucoup. De nombreux exemples de calcul circulent, montrant que les familles bénéficiant du revenu citoyen ont finalement plus à leur disposition que les familles de même taille qui travaillent et qui, de surcroît, cofinancent le revenu de citoyenneté et son augmentation avec les impôts qu’elles paient.
Principe de base de toute une génération ou cas isolé ?
Peut-être s’agit-il aussi d’une moquerie de la génération Z à l’égard de tous ceux qui vont travailler et qui, avec leurs impôts, finissent par cofinancer la politique de la coalition du feu tricolore, de l’augmentation des indemnités parlementaires à celle du revenu citoyen ? Pour l’influenceur Tik-Tok « herr_jobcenter »: « Alors, faut-il travailler en ce moment ? » demande-t-il à la caméra avant de présenter un buffet copieux. « Je vis de l’argent des citoyens. Alors, tu dois économiser pour acheter une Playstation à tes enfants ? Merci de payer mon loyer, ma facture de gaz, ma redevance audiovisuelle » !
Est-ce un cas isolé ? Est-ce que l’occasion fait le larron, et ce pour la génération qui est considérée comme le prochain grand groupe social qui augmentera ou diminuera la prospérité du pays ?
En automne, une vidéo de l’influenceuse Lilly_Schwerefeld était devenue virale, dans laquelle elle prenait clairement position : « Je ne vais quand même pas passer huit heures de ma journée au travail pendant 50 ans ! Je serais mentalement dérangée » !
Pourquoi la génération Z fonctionne-t-elle si différemment ?
Le magazine Stern a saisi l’occasion pour demander : »Pourquoi cette génération fonctionne-t-elle si différemment » ? De nombreuses réponses ont été apportées dans les commentaires de l’article partagé sur la plate-forme de médias sociaux « Reddit« :
« Alors, pourquoi la génération Z fonctionne-t-elle si différemment ? Pourquoi la génération précédente voulait-elle passer sa vie au travail ? […] Je suppose que les gens sont plus enclins à travailler, surtout à travailler beaucoup, s’il y a quelque chose à la clé. Par exemple une voiture de luxe, une maison, de grandes vacances. Mais si c’est juste pour survivre de toute façon, pourquoi se casser la jambe ? Travailler 40 heures par semaine et ne jamais pouvoir s’offrir une maison ? Pourquoi alors ne pas préférer un temps partiel pour un peu moins d’argent, mais en profitant encore un peu de la vie, d’autant plus que l’avenir n’est pas très prometteur à bien des égards ».
L’utilisateur « Upvoten » confirme également dans un commentaire : « C’est ainsi. C’est pourquoi il faut optimiser son équilibre vie professionnelle/vie privée. Profiter au maximum des congés, se mettre parfois plus longtemps en arrêt de travail pour soigner complètement les ‘rhumes’ et autres. De toute façon, personne ne vous remerciera plus tard de vous être fait exploiter au maximum. Le fait que la jeune génération s’en rende compte maintenant, et qu’elle ait en plus la guerre en Europe, la pandémie et la crise climatique, n’encourage pas vraiment les perspectives positives à long terme. Je les félicite pour leur prise de conscience ».
« ExpertPath » souffle de la même trompette : « Je formule la tendance de la manière suivante : Je ne vais pas passer 40 ans à travailler 8 heures par jour pour ne pas pouvoir m’offrir une maison, une voiture et une famille. Il manque des objectifs réalisables, c’est tout ».
La génération Z ne veut pas travailler – un préjugé ?
« La génération Z ne veut pas travailler » – c’est un préjugé que les jeunes entendent souvent aujourd’hui. Leur attitude négative vis-à-vis du marché du travail n’est souvent pas due au travail lui-même, mais aux conditions dans lesquelles il est effectué, estime le dirigeant d’entreprise Peter Hartz qui contredit la mauvaise réputation de cette génération.
Une étude publiée en septembre 2023 a montré que la génération Z ne se préoccupe pas principalement des loisirs, de la sauvegarde du climat ou même du monde. Lorsqu’il s’agit de prendre des décisions concrètes en matière de carrière, la génération Z serait, en fait, beaucoup plus égocentrique et conservatrice qu’on ne le pensait jusqu’à présent. Selon l’étude menée auprès de 6000 participants, la « génération Z » a déclaré à 82,9% qu’un « salaire élevé » était un facteur important dans le choix d’une profession.
En revanche, seuls 46,8% des sondés ont estimé que « l’engagement de l’entreprise dans des questions sociales, environnementales et climatiques » était important pour leur propre décision de carrière. L’aspect le plus important pour la génération Z était également lié à son propre avancement : 92,1% souhaitaient un métier offrant de « bonnes chances sur le marché du travail ». Seuls 24% de la génération Z ont été motivés par l’idée de « contribuer à un but utile » dans l’entreprise.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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