La France, qui connaît une crise énergétique sans précédent, possède en parallèle 9 principaux gisements de pétrole, soit environ 500 puits, selon le ministère de la transition énergétique. Pour autant, à partir de 2040, il ne sera plus possible de produire de l’or noir dans l’Hexagone.
Même si le territoire français n’est pas reconnu comme un producteur important d’hydrocarbures, les volumes produits restant très faibles, il possède néanmoins 9 gisements de pétrole qui sont principalement situés dans le Bassin aquitain et le Bassin parisien. Et cette production pourrait augmenter dans les années à venir, notamment en Gironde. Or, au 1er janvier 2040, la loi Hulot présentée dans le « Plan climat » en 2017 mettra fin « à la recherche ainsi qu’à l’exploitation des hydrocarbures », dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, en application de l’Accord de Paris.
En Gironde, 8 puits de pétrole supplémentaires sont prévus
D’après le ministère de la transition énergétique, dans le bassin aquitain par exemple, la production a été « divisée par cinq depuis le début des années 1980 », ainsi que le souligne Le Monde. Christophe Béchu a d’ores et déjà alerté sur la fin progressive de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures sur le sol français, précisant que sa production pétrolière représente « 1% de sa consommation, qui représente elle-même plus de 77 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) », relate Le Figaro.
L’entreprise canadienne Vermilion, principal producteur en France avec ses vingt-sept concessions accordées par l’État, souhaite creuser 8 puits de pétrole supplémentaires en Gironde l’année prochaine, en plus des cinquante déjà existants et dont la profondeur oscille entre 2200 et 3800 mètres, peut-on encore lire dans les colonnes du Figaro. L’exploitant a pour projet de maximiser l’exploitation de son gisement de Cazaux, avant la date butoir de 2040, et il attend maintenant que l’État valide ce projet.
« Mieux vaut continuer à en produire plutôt que de l’importer »
Pour Pantxika Etcheverry, la directrice générale France de Vermilion, il est préférable de continuer à produire du pétrole « plutôt que de l’importer », rapporte Le Monde. « Quels que soient les trajectoires et les scénarios, nous aurons encore besoin de pétrole en 2040 », déclare-t-elle encore.
Les gisements matures du groupe canadien peuvent encore être rentables, notamment en raison du prix actuel du baril de brent, dit « brut de mer du Nord », qui est d’environ 90$ l’unité (soit l’équivalent de 84€) et représente le baril de référence en Europe. En 2022, le bénéfice net de Vermilion a presque triplé par rapport à 2021, avec un bénéfice net de 51 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 300 millions.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.