Amélie, une adolescente âgée de 14 ans, a disparu depuis le 19 décembre dernier. Hormis un coup de téléphone donné à sa grand-mère pour la rassurer, elle n’a plus donné signe de vie. Elle a quitté le domicile de cette dernière en emportant quelques affaires, mais sans prendre de pièce d’identité.
Les proches d’Amélie sont terriblement inquiets depuis sa disparition. L’adolescente résidait depuis août dernier à Gennes-Val de Loire (Maine-et-Loire), au domicile de ses grands-parents. Dans les colonnes du Parisien, son père Benoît Petit qui réside dans l’Oise, se dit être « à l’affût du moindre renseignement ».
Elle a emporté « un téléphone mais sans carte SIM »
« C’est ma belle-mère en panique qui m’a prévenu le jour même », raconte le père d’Amélie. Avant de partir, la jeune fille n’a laissé qu’un mot sur son lit. « Si tu le trouves c’est que je suis déjà loin. Je pars pour garder les enfants d’une famille dans un autre pays. Je vais faire des cours à distance et compte réussir ma vie. Je reviendrai sûrement te voir après les vacances », a-t-elle écrit à sa grand-mère, ainsi que le relate Le Parisien. Parmi les objets emportés par la jeune fille, une brosse à dents et « un téléphone mais sans carte SIM ». Par contre, elle n’a pris aucune pièce d’identité.
« Nous sommes super-inquiets. On voit bien tout ce qu’il peut se passer. Une jeune a vite fait de se faire embobiner, elle peut tomber sur une personne mal intentionnée, il y a des réseaux… », se désolent Benoît Petit et sa compagne. « Amélie est très mûre, elle fait plus que son âge, notamment quand elle est maquillée », ajoute-t-il, alors que sa compagne souligne qu’Amélie est « réservée de base » et « un peu méfiante ». Raison pour laquelle ses proches sont très étonné de cette fugue.
L’adolescente « n’allait vraiment pas bien » et « avait des crises d’angoisse »
« C’est l’angoisse totale, on se demande à chaque instant où elle est, avec qui elle est, si elle est en sécurité. On ne peut penser à rien d’autre. C’est à devenir fou », avait confié la maman d’Amélie le 5 janvier dernier, dans les colonnes d’Ouest-France. Cette dernière réside dans les Pyrénées-Orientales mais a décidé de revenir dans le Maine-et-Loire en raison des événements. Elle précisait encore que sa fille « n’allait vraiment pas bien » et « avait des crises d’angoisse ».
De son côté, la gendarmerie du Maine et Loire a lancé un appel à témoins, le 21 décembre dernier. Toute personne ayant des informations permettant de faire avancer l’enquête est priée de contacter la Communauté de brigades de Longué-Jumelles au 02.41.52.10.31 ou encore le dispositif d’Enfants Disparus au 01.40.97.80.16.
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