Se frayant un chemin dans une neige épaisse jusqu’à la taille, il a vu les lumières au-dessus de sa tête, des rubans émeraude se balançant à l’horizon. « La nuit s’annonçait fantastique », a confié à Epoch Times le photographe, Nicholas Narog, âgé de 35 ans. « Mais le spectacle s’améliorait constamment et, finalement, les lumières étaient au-dessus de ma tête. »
Comptable le jour, Nicholas Narog, originaire de Minneapolis, savait qu’il devait travailler le lendemain matin. Il est donc resté dehors quelques heures après minuit et a fini par prendre quelque 7500 images d’aurores boréales. Les aurores boréales peuvent être une expérience qui « change presque la vie », a-t-il dit. « Voir les couleurs traverser le ciel en vagues et en bandes lumineuses, et surtout en tant que photographe, c’est très passionnant de pouvoir regarder derrière l’appareil photo. »
Jusqu’à récemment, Nicholas avait l’impression de ne pas vivre autant d’aventures qu’il l’aurait souhaité. Il prenait des photos du festival de la Renaissance de Minneapolis, mais ce qu’il voulait vraiment, c’était « sortir dans le monde et vivre des expériences », explique-t-il. « Depuis que j’ai commencé à faire cela, j’ai tellement de bons souvenirs d’être dehors, dans le froid et dans l’obscurité, et de faire des choses que je n’aurais jamais pensé faire si je n’avais pas fait de la photographie. »
Il est récemment rentré d’une expédition photographique en Alaska, qui « a été une expérience incroyable », a-t-il dit. « En fait, j’ai encore les effets des engelures dans la main. L’année prochaine, si tout s’y prête, Nicholas prévoit de se rendre en Islande.
Ce jour-là, le 23 mars, les conditions parfaites de vent solaire – déterminées par la météo du soleil – se sont maintenues jusqu’au soir, au grand soulagement de Nicholas, qui s’est aventuré au nord de Duluth jusqu’au lac Boulder (trois heures et demie de route), où il est arrivé juste avant le coucher du soleil. Il ne sera pas déçu.
Muni de trois appareils photo, il a réalisé une sorte de vidéo en utilisant une technique de prise de vue en accéléré. Disposant de nombreuses possibilités de premier plan sur un rivage orienté vers le nord, il a vu dans le ciel bleu « des bandes de lumières de couleur verte tout autour » et, « étonnamment, beaucoup de violet et de rouge, ce qui n’est pas très courant ». À un moment donné, il a même aperçu ce qui lui a semblé être un « ange dans le ciel ».
Le profane ne le sait peut-être pas, mais « l’œil humain voit très mal les couleurs la nuit », a souligné Nicholas en parlant des aurores. « L’appareil photo peut effectuer des expositions plus longues et capter plus de lumière. Le résultat est un mélange de teintes presque flamboyantes qu’il n’était pas possible d’obtenir avant l’avènement de la photographie numérique. »
Tout au long de l’excursion, Nicholas n’était pas seul. En effet, plusieurs autres chasseurs d’aurores se trouvaient dans les parages, enfoncés dans la neige jusqu’à la taille. Également subjugués par le mélange céleste, ils ont « sauté de joie », sachant qu’il s’agissait d’un phénomène assez rare.
Vidéos :
(Avec l’aimable autorisation de Nicholas J. Narog Photography)
(Avec l’aimable autorisation de Nicholas J. Narog Photography)
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