« Nous ne remettons pas en cause la politique sanitaire du gouvernement mais nous voulons mettre en évidence le caractère disproportionné de cette mesure pour les 6-11 ans », déclare un des membre du collectif.
Opposés au port du masque obligatoire pour les 6-11 ans, un collectif de 183 parents du Maine-et-Loire a déposé un référé liberté devant le Conseil d’État pour demander la suspension de cette mesure, a annoncé leur avocat.
La requête, qui permet de saisir en urgence le juge administratif lorsqu’on estime que l’État porte atteinte à une liberté fondamentale, a été déposée le 21 décembre par le collectif « Questions-Masques-Enfants 49 », qui se dit inquiet des conséquences de cette mesure, décidée le 29 octobre, sur la santé physique et mentale des 6-11 ans.
Bravo au collectif des parents !
L’État obligé de s’expliquer avant le 6 janvier, a statué le Conseil d’État.
Sauf qu’aucune explication ne peut justifier ce qu’il faut bien appeler une MONSTRUOSITÉ ! #masques #maltraitance #enfants https://t.co/FILq3jwXim— JBAragon (@aragon_jb) December 30, 2020
Les enfants restent contaminants
En réponse, le Conseil d’État a demandé au gouvernement de motiver sa décision et le ministère de la Santé a justifié ce choix le 6 janvier par le contexte épidémique actuel, soulignant que si les 6-11 ans sont moins exposés à la contamination au virus, « ils n’en sont néanmoins pas immunisés et restent contaminants ».
Le ministère souligne que l’apparition d’un variant britannique du virus, plus transmissible, laisse « craindre un risque infectieux important chez les enfants », et conclut qu’il « n’y a pas de risque particulier pour les personnes qui portent le masque alors qu’il est efficace pour réduire le risque de contamination ».
C’est vers le mois de novembre 2019 que le Covid-19 s’est déclaré à Wuhan, en Chine. Il s’est ensuite répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
Maître Bertrand Salquain, avocat des requérants, estime lui que « l’utilité sanitaire du masque à l’école n’est pas avérée chez les 6-11 ans, peu impliqués dans la chaîne de transmission du Covid-19 ». Il souligne que l’OMS conditionne le port du masque à l’évaluation de son impact. « Or, en France, aucune évaluation officielle n’a été menée », observe-t-il.
« Maux de têtes, angoisses, difficultés d’apprentissage… »
« Nous nous sommes appuyés sur la documentation médicale, des témoignages de professionnels de santé et de parents, ainsi que sur une étude allemande de l’université Witten/Herdecke sur 25 000 enfants qui fait état de fatigue, irritabilité, angoisses, maux de têtes et difficultés d’apprentissage », explique-t-il.
« Nous ne remettons pas en cause la politique sanitaire du gouvernement mais nous voulons mettre en évidence le caractère disproportionné de cette mesure pour les 6-11 ans », estime de son côté Cédric Sturtz, membre du collectif. Il réclame notamment « un débat sur l’utilité de cette mesure et sur les critères de son maintien ou de sa levée ». Selon Me Salquain, le Conseil d’État devrait rendre ses conclusions cette semaine.
Focus sur la Chine – Confinement en Chine : des résidents sans nourriture
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.