Un homme a « mis le feu » avec de l’essence mercredi dans la mairie d’Angoulême, sans faire de blessé, avant d’être atteint par balle par la police municipale et hospitalisé « en urgence absolue », selon les autorités et des sources policières.
Les faits se sont produits à la mi-journée dans les locaux de l’hôtel de ville où l’homme, vêtu d’un treillis militaire et muni d’un bidon d’essence, a fait irruption. Il a répandu de l’essence dans une pièce où se trouvaient deux femmes et y a mis le feu, a déclaré le maire Xavier Bonnefont, confirmant des informations du quotidien Charente Libre. Ce départ de feu a été rapidement éteint.
« Un individu a mis le feu à la mairie avant d’être neutralisé par la police municipale. Aucun blessé hormis l’auteur », a tweeté pour sa part le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Soutien au maire d’Angoulême @xavierbonnefont et aux élus après qu’un individu a mis le feu à la mairie avant d’être neutralisé par la police municipale. Aucun blessé hormis l’auteur. Merci aux agents publics pour les interventions rapides de secours.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 21, 2024
Selon la préfecture de Charente, l’individu s’est dirigé directement « au premier étage de la mairie, au bureau des élus », où se trouvaient deux assistantes. « Il a répandu de l’essence dans cette pièce. Les assistantes ont pu sortir en hurlant, ce qui a alerté les policiers municipaux », a expliqué à la presse le préfet Jérôme Harnois, présent sur les lieux.
Une enquête ouverte
Les agents municipaux « ont tenté de maitriser dans un premier temps l’individu avec un tonfa (une matraque, ndlr), et compte tenu la virulence de l’homme, ils ont fait usage à plusieurs reprises de leur arme à feu », a-t-il précisé, ajoutant qu’une enquête avait été ouverte par le parquet d’Angoulême.
Selon une source policière, cet homme de 46 ans, inconnu des services de police, a été transporté à l’hôpital en « urgence absolue ». Il est de nationalité française selon la préfecture. Ses motivations n’étaient pas connues dans l’immédiat. La division de la criminalité organisée et spécialisée de Limoges (DCOS87) a été co-saisie de l’enquête avec la police judiciaire d’Angoulême (SDPJ16).
Un véhicule pouvant être celui de l’assaillant était garé devant la mairie, avec des inscriptions en arabe sur la carrosserie, selon une source policière confirmant des informations de Charente Libre.
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