De même que Jean-Luc Mélenchon l’a exhorté, la maire de Paris Anne Hidalgo demande aux candidats arrivés en troisième position de se retirer, afin de contrer le Rassemblement national (RN).
Pour Anne Hidalgo, « l’heure est grave », ainsi qu’elle l’a écrit dans un communiqué publié sur son compte Instagram ce dimanche soir. Elle appelle donc les candidats arrivés troisième position à « se retirer », afin de bloquer le RN.
« Ce serait une catastrophe »
Qualifiant de « catastrophe » la potentielle arrivée au pouvoir du RN, la maire socialiste n’a pas mâché ses mots en découvrant les résultats des élections législatives anticipées. Selon le ministère de l’Intérieur, le Rassemblement national et ses alliés caracolent en tête avec 33,15% des suffrages, devant le Nouveau Front populaire. Suit l’alliance des partis de gauche avec 27,99%. Le parti présidentiel Renaissance et ses alliés MoDem et Horizons affichent 20,76%, en troisième position, puis les Républicains et les divers droite obtiennent 10,23%.
« Dans quelques jours, un gouvernement fondé sur la haine et les discours d’exclusion pourrait présider aux destinées du pays », s’alarme en effet l’édile, avant de demander « à tous les candidats arrivés en troisième position, qu’ils soient de gauche ou attachés aux valeurs de notre République, de se retirer sans la moindre hésitation ».
Même consigne pour Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann
De même, Jean-Luc Mélenchon a indiqué ce dimanche que, dans les circonscriptions où le RN est en tête en vue du deuxième tour des élections législatives, la France insoumise (LFI) « retirera » ses candidatures dans les circonscriptions où elle est arrivée en troisième position.
Qualifiant ce scrutin de « lourde et indiscutable défaite » pour le président Emmanuel Macron, le leader des Insoumis a encore martelé dans une consigne « simple, directe et claire » : « Pas une voix, pas un siège de plus pour le RN. »
Dans les circonscriptions où une triangulaire est envisageable au second tour des élections législatives, le parti dirigé par Raphaël Glucksmann, Place publique, a également demandé aux partis arrivés en troisième position du premier tour des législatives de se désister face au RN.
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