La maire de Paris a toutes les chances d’obtenir la Palme d’or de la mauvaise foi. Dans une interview accordée au quotidien Le Parisien, elle fait semblant de ne rien comprendre aux critiques de ceux qui prétendent ne plus reconnaître Paris. Le nouveau mobilier urbain, l’abattage des arbres, la saleté des rues, les embouteillages toute l’année, même pendant l’été… mais enfin, n’exagérons rien ! La saleté, l’insécurité ? C’est du ressort des maires d’arrondissement ! Les bouchons, les vélos et les trottinettes sur les trottoirs ? Il faut bien « rattraper le retard de Paris sur les questions de mobilité » ! C’est le plus urgent semble-t-il. Tout ira beaucoup mieux lorsque cette nécessaire « phase de transition » sera digérée et que nous aurons, pour régler ces petits problèmes, un … Code de la rue. Ce qui ne saurait tarder, puisqu’une » « assemblée citoyenne » travaille dessus. Ouf. Mais… le code de la route ne s’applique-t-il pas à la capitale de la France ? Certes mais il ne suffit pas.
Mme Hidalgo aime tous ses sujets, mais il en est auxquels elle réserve des attentions plus grandes encore : les locataires. N’importe lequel d’entre eux peut venir à la mairie dénoncer un propriétaire qu’il trouve trop « gourmand ». Mieux, elle actionne à tout va les pelleteuses de l’intervention publique afin que pousse une forêt toujours plus dense de logements sociaux : 13 % du parc locatif il y a quelques années, 25 % en 2022, 40 % prévus en 2035. Au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, tout Paris doit contribuer. On doit voir des HLM partout. Propriétaires privés, ne vous croyez pas à l’abri ! Il y aura des préemptions d’immeubles, voire d’appartements. Paris « la plus belle ville du monde » peut bien sacrifier un peu, voire beaucoup de sa beauté au nom de l’égalité, principe sacré de Mme Hidalgo.
Article écrit par Nicolas Lecaussin avec l’aimable autorisation de l’IREF.
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