Après sa médaille de bronze aux Jeux de Paris, Clarisse Agbégnénou avait « besoin de (se) reconstruire » et de « se réapproprier un petit peu (son) corps, (son) mental », a-t-elle expliqué dimanche en marge du Grand Slam de Paris où elle ne s’est pas alignée.
« Un peu fatiguée » en ce début d’année après une longue coupure post-JO, la judoka de 32 ans a jugé que « c’était bien de pouvoir faire l’impasse » sur ce premier tournoi de la saison.
S’il s’agit pour elle « de ne pas commencer bêtement, ou de commencer avec une blessure » cette olympiade, qui doit la mener à Los Angeles en 2028, Agbégnénou pourrait reprendre d’ici février ou mars, avant une participation espérée aux Championnats d’Europe en avril.
« Ca fait du bien de pouvoir peut-être reprendre un peu plus incognito qu’à la maison comme ça, encore sous les feux des projecteurs, ce qui peut parfois être un peu stressant, donc c’est bien de pouvoir reprendre tranquillement » lors d’un prochain tournoi, a continué la double championne olympique de Tokyo (-63 kg et par équipes).
Un besoin de récupérer, de se réapproprier notre corps, notre mental
« On a besoin de récupérer, de se réapproprier un petit peu notre corps, notre mental, on a été un peu livrés aux yeux de tous, à la France entière, au monde entier » lors des JO-2024, a-t-elle déclaré.
Après avoir décroché l’or par équipes à Paris, Agbégnénou s’est posé la question de raccrocher: « bien sûr, on se pose toujours la question, parce que c’est la fin d’un cycle ».
« Je suis en train de vieillir, je pense que ça sera mes derniers Jeux » à Los Angeles, a-t-elle annoncé, ajoutant se préparer « gentiment et sereinement pour pouvoir partir la tête haute ».
Partie « se ressourcer » en Afrique, notamment au Togo d’où son père est originaire, Agbégnénou avait « vraiment besoin de (se) reconstruire, de (s)’écouter » après Paris-2024.
« Je me sens bien, je me dis que si j’ai réussi à faire ça (bronze en individuel et or par équipes, NDLR) en tant que maman, j’ai retrouvé une énergie, alors pourquoi pas, je vais continuer », a-t-elle conclu.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
