La Ville de Boncourt, dans le Jura suisse, réclame la fermeture de ses frontières avec la France durant la nuit.
Après la ville de Porrentruy qui, sous couvert de sécurité sanitaire, avait fermé début août l’accès de sa piscine aux non-résidents, accusant des « bandes de jeunes » de Franche-Comté de venir y semer le trouble, c’est au tour de Boncourt, située aussi dans le Canton du Jura suisse, de vouloir limiter ses échanges avec la France.
Trop de cambriolages : une ville suisse veut fermer sa frontière avec la Francehttps://t.co/DkHIAfgnfx pic.twitter.com/VuLZxp5Zuy
— DNA (@dnatweets) August 18, 2020
En cause, un nombre important de cambriolages depuis la réouverture des frontières.
Selon L’Est républicain, les vols ont été multipliés par cinq entre juin et juillet. Pourtant, durant le confinement, une chute de la délinquance avait été observée.
Cette petite ville suisse d’un peu plus de 1 000 personnes, limitrophe de communes françaises du Territoire de Belfort, réclame la fermeture de ses routes frontalières durant la nuit.
Déjà, en novembre 2019, Lionel Maître, le maire de la commune, avait effectué une demande similaire au gouvernement cantonal mais avait essuyé un refus, les autorités invoquant un non-respect de la libre circulation dans l’espace Schengen.
À travers cette mesure, ce ne sont pas forcément les Français qui sont ciblés mais des bandes internationales venant de l’Est, qui passent par la France pour rejoindre l’État suisse.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.