En congé maternité, la jeune femme utilisait son véhicule pour visiter ses parents et se rendre à ses rendez-vous médicaux.
Les faits ont eu lieu dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, à Charleville-Mézières. Vers 1h30, la Citroën C2 d’Emeline, une Carolomacérienne enceinte de huit mois, a été brûlée par un ou plusieurs malfrats.
Stationné sur le parking situé en bas de l’immeuble occupé par la jeune femme et son compagnon, le véhicule n’a pas pu être sauvé malgré l’intervention des pompiers.
« La voiture n’est plus qu’un amas de tôles brulées », a expliqué Benjamin, le conjoint de la propriétaire, aux journalistes de France 3.
Auxiliaire de vie actuellement en congé maternité, Emeline avait acheté la Citroën à crédit il y a deux ans. Un crédit qu’elle continuait à rembourser.
Il s’agissait de son seul moyen de locomotion pour se déplacer à Charleville-Mézières, visiter ses parents et se rendre à ses consultations médicales. La future mère est désormais contrainte d’emprunter le bus ou de marcher.
« Elle est inconsolable et choquée », confie son conjoint. « Découvrir sa voiture ainsi détruite, cela me met vraiment en colère, nous sommes dégoutés », ajoute-t-il.
Une cagnotte pour lui permettre d’acheter un autre véhicule
Titulaire d’un contrat d’assurance au tiers, la jeune femme ne dispose d’aucune garantie incendie. Face au désarroi d’Emeline, ses proches ont donc décidé de lancer une cagnotte en ligne afin de l’aider à acquérir une voiture d’occasion.
« Ce véhicule servait quotidiennement à ma femme pour se rendre au travail. Aujourd’hui, j’aimerais qu’elle puisse en acheter un autre grâce à cette cagnotte », souligne Benjamin.
Le 4 janvier dans la matinée, la cagnotte s’élevait à 600 euros.
La future mère de famille a déposé plainte et a formulé une demande d’indemnisation auprès de la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi). Elle a également été reçue par le maire de ville le 2 janvier.
Le ou les auteurs de l’incendie n’ont pas encore été appréhendés par les forces de l’ordre. D’après les journalistes de France Télévision, au moins trois autres véhicules auraient été brûlés à Charleville-Mézières le soir de la Saint Sylvestre.
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