Depuis le 15 septembre dernier, dix salariés d’un Institut Médico-Educatif (IME) en Ariège ont été suspendus. Inutile de préciser que le fonctionnement de l’établissement est perturbé. Un syndicat a donc interpellé l’Agence Régionale de Santé (ARS) afin de demander un assouplissement du passe sanitaire.
Victime d’une « épidémie » de suspension, l’Institut Médico-Éducatif (IME) d’Eycheil en Ariège a perdu la moitié de son personnel. Une dizaine de salariés au total sur 20, qui ne peuvent plus exercer leur travail auprès des 22 enfants de 6 à 20 ans qui suivent une scolarité adaptée dans l’établissement. La raison ? Le passe sanitaire et la vaccination obligatoire.
En effet, depuis le 15 septembre, les soignants sont soumis à une obligation vaccinale au complet (deux injections) pour exercer leur activité professionnelle, sans quoi ils sont suspendus. Concernant l’IME d’Eycheil, l’impact est important. Et avec la perte de la moitié de ses effectifs, le fonctionnement de l’établissement est désormais perturbé, au point que l’institut a dû adopter le mode « dégradé » qu’il a connu pendant le premier confinement. C’est-à-dire un accueil des jeunes en deux groupes, un premier en début de semaine et le second à partir du jeudi, a rapporté France 3 Régions.
Pour Dominique Floch, représentante du personnel et déléguée syndicale CGT, l’Agence Régionale de Santé adopte une position beaucoup trop « rigide » vis à vis des soignants.
Toutefois, la situation pourrait bien évoluer. Pas du côté de l’ARS, mais du côté de l’IME. En effet, la direction est en contact avec les 10 salariés suspendus et certains ont entamé un parcours vaccinal, tandis que d’autres (vaccinés mais récalcitrants face à l’obligation d’un passe sanitaire) ont déclaré qu’ils pourraient revoir leur position. À suivre.
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