À partir du 15 janvier 2020, vous devrez demander à un pharmacien si vous voulez acheter de l’aspirine, du Doliprane ou de l’Advil, cela afin de sécuriser l’utilisation de ces médicaments d’usage commun. Ils seront toutefois encore vendus sans ordonnance.
« Afin de favoriser le bon usage de ces médicaments d’utilisation courante, l’ANSM a décidé qu’à compter du 15 janvier 2020, ces médicaments ne pourront plus être présentés en libre accès dans les pharmacies, renforçant ainsi le rôle de conseil du pharmacien auprès des patients qui souhaitent en disposer sans ordonnance », a déclaré l’ANSM, dont la décision finale intervient après un avis en ce sens émis début octobre.
Ces médicaments sont les plus utilisés en automédication comme anti-douleurs ou anti-fièvre chez les adultes et les enfants, selon l’ANSM. Toutefois, un surdosage peut comporter des risques. Par exemple, une dose trop élevée de paracétamol peut provoquer des lésions du foie, qui peuvent même être mortelles.
Fini l’aspirine, le Doliprane ou l’Advil en libre service dans les rayons des pharmacies: même si très utilisés et vendus sans ordonnance, il faudra obligatoirement demander ces médicaments au pharmacien dès le 15 janvier, pour limiter les risques liés à un mauvais usage #AFP pic.twitter.com/MHpTgN7peJ
— Agence France-Presse (@afpfr) 17 décembre 2019
Fin 2017, une jeune femme de 22 ans, Naomi Musenga, était morte après avoir été raillée au téléphone par une opératrice du Samu de Strasbourg, ce qui avait provoqué une vague d’émotion en France. Selon l’enquête, cette mort était « la conséquence d’une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours ».
« La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté une défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès », avait précisé le procureur de Strasbourg, Yolande Renzi dans un communiqué.
Un adulte sain de plus de 50 kg ne devrait pas prendre plus de 3 grammes de paracétamol par 24 heures, soit un gramme par prise en respectant un délai de 6 heures entre chaque prise. En outre, la durée maximale de traitement recommandée est de « 3 jours en cas de fièvre, 5 jours en cas de douleur, en l’absence d’ordonnance », selon l’ANSM.
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