Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire et chef de file des députés macronistes, a proposé à ces derniers de « contribuer » à un pacte de « coalition » avec « la gauche et/ou la droite républicaines », alors que la droite doit détailler lundi son « pacte législatif ».
« Nous vous proposons de contribuer aux propositions de notre groupe pour la discussion avec les autres forces politiques en vue d’un pacte de coalition », a écrit Gabriel Attal dans un courrier transmis dimanche aux députés de son groupe, selon une source parlementaire.
« Le point de départ est la déclaration politique » du groupe Ensemble pour la République (EPR), « dont les objectifs qu’elle contient ont désormais vocation à être traduits en mesures concrètes », a-t-il ajouté.
« De bons objets de discussion »
Ce pacte selon M. Attal doit « répondre aux attentes » des Français, « avoir un impact perceptible par les gens dans des délais brefs » et « présenter un intérêt pour la gauche et/ou la droite républicaines qui en ferait de bons objets de discussion ».
Les vice-présidents du groupe, Marc Ferracci et Stéphanie Rist, seront chargés de consolider les propositions des députés. Dans sa déclaration à l’Assemblée nationale, le groupe EPR souligne que les législatives ont abouti à « une absence de majorité qui oblige à dépasser les clivages partisans » et « exclut les extrêmes ».
« Nous voulons permettre l’émancipation de chacun par le travail, améliorer la qualité de vie de nos concitoyens notamment en renforçant les services publics en métropole et dans les Outre-mer, simplifier de manière drastique les relations avec l’administration et moderniser la vie démocratique », selon la déclaration publiée sur le site de l’Assemblée nationale.
M. Attal avait affirmé la semaine dernière sur TF1 qu’il proposerait « des rencontres » aux autres groupes politiques pour « avancer vers un pacte d’action » mais assuré qu’il ne « serait pas » le prochain Premier ministre.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.