Le président du Burkina Faso a déclaré dimanche que plus d’une douzaine de personnes ont été tuées lors d’un attentat terroriste présumé contre une église protestante à Hantoukoura, située dans l’est du pays ouest-africain.
Sur Twitter, le président Roch Marc Christian Kabore a déclaré dimanche qu’il condamnait « l’attaque barbare » dans la ville de Hantoukoura. Il a ajouté que plusieurs personnes ont été blessées.
Reuters a rapporté qu’au moins 14 personnes sont mortes dans l’attaque. Hantoukoura est situé près de la frontière du Niger.
Une source de sécurité a déclaré à l’agence de presse de l’AFP que les hommes armés « ont exécuté les fidèles, y compris le pasteur et les enfants » dans l’église.
Aucun groupe n’a encore revendiqué sa responsabilité, mais ces dernières années, les groupes terroristes islamiques ont de plus en plus revendiqué des attentats similaires, dont un en septembre qui a fait plusieurs dizaines de morts parmi des soldats.
La filiale ouest-africaine de l’organisation terroriste Daech en revendiquait la responsabilité à l’époque, a-t-on rapporté.
Selon l’Associated Press, les groupes terroristes islamiques sont actifs au Burkina Faso depuis au moins 2015. Les djihadistes ont mené des attaques contre des églises et des commissariats de police dans le nord du pays, mais le rapport note que les attaques dans l’est sont devenues plus fréquentes ces derniers jours.
En novembre, des terroristes armés ont attaqué un convoi transportant des travailleurs des mines dans l’est du pays, tuant au moins 37 personnes, a indiqué AP.
En raison de la montée de l’extrémisme radical, une grande partie de la région nord du Burkina Faso est devenue ingouvernable, notamment près de la frontière malienne. Au cours de l’année écoulée, la violence dans le pays a fait des centaines de morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir leur foyer, a noté Reuters.
En septembre, le président Donald Trump et le vice-président Mike Pence ont souligné la persécution des chrétiens dans le monde, notamment en Chine et en Iran.
Plus tôt cette année, l’ancien ministre britannique des Affaires étrangères Jeremy Hunt a participé à la rédaction d’un rapport affirmant que la persécution des chrétiens est à un niveau proche du « génocide » et que le « politiquement correct » joue un grand rôle, selon la BBC.
« Les faits montrent non seulement la propagation géographique de la persécution anti-chrétienne, mais aussi sa gravité croissante », selon le rapport. Jeremy Hunt a également souligné que le christianisme pourrait être « anéanti » au Moyen-Orient.
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