Huit mois après la mise en application de la loi Macron, la libéralisation du transport en autocar montre déjà les premiers résultats positifs. Les « autocars Macron », comme on les a surnommés, ont mis fin au monopole public sur le transport des voyageurs et a permis de restructurer la politique de mobilité nationale.
148 nouvelles lignes ont été créées et 700 liaisons supplémentaires verront bientôt le jour. Un million et demi de passagers les ont déjà empruntées, grâce à cinq compagnies desservant 75 villes et 274 autocars assurant des liaisons quotidiennes.
Le marché est en pleine expansion avec des prix attractifs (la moitié d’un billet de train) et desservant dans certains cas des destinations pas ou peu desservies. La clientèle se compose pour l’essentiel de jeunes, de familles et de séniors actifs (38% des passagers ont moins de 35 ans chez Ouibus, la nouvelle filiale de la Sncf). Cette ouverture des marchés a créé 1 300 emplois directs et 350 véhicules supplémentaires ont été assemblés en 2015 dans l’usine du premier constructeur français, Iveco Bus, à Annonay en Ardèche.
L’ouverture à la concurrence du marché de l’autocar a eu des conséquences diverses sur les acteurs du transport en France. Pour le TGV et le covoiturage, les effets sont moindres. Le TGV a pour lui un temps de transport que seul l’avion peut concurrencer alors que le covoiturage se révèle toujours plus pratique avec un départ toutes les cinq minutes et plus rapide que le bus. L’impact se fait davantage ressentir sur les lignes de TER trop chères, trop lentes et trop rigides et qui ont aspiré les financements des régions ces dernières années.
Pour cela, sont inclus dans la loi Macron des mécanismes de protection pour les lignes inférieures à 100 kilomètres afin d’en limiter l’exploitation et équilibrer les parts de marché entre les différents acteurs.
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