Lundi 7 décembre, dans un contexte compliqué sur la question des violences policières et des contrôles au faciès, des policiers ont fait entendre leur voix lors de contrôles routiers en Île-de-France. Et pour certains d’entre eux, les contrôles se sont faits en musique, avec la chanson thème des Bisounours comme musique de fond.
Ce lundi, des policiers ont manifesté d’une manière insolite leur mécontentement à l’occasion de plusieurs contrôles routiers dans la région Île-de-France. En particulier au niveau de la sortie de la route D5 à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) vers la Porte de Choisy à Paris 13e.
En effet, sur place, les forces de l’ordre mobilisées ont bloqué deux des trois voies de circulation pour effectuer des contrôles, le tout sur fond de musique des Bisounours, relate RT France.
Parmi les opérations similaires qui ont eu lieu dans plusieurs endroits, les policiers à l’origine de ce mouvement ont affirmé agir hors du cadre de leurs syndicats. Sur un de leurs véhicules, un écriteau affichait également : « Ni violents, ni racistes, juste gardiens de votre paix. Nous continuerons de vous protéger si on nous donne les moyens de le faire… »
Continuant leur manifestation dans la soirée, des policiers ont systématiquement contrôlé les véhicules aux portes de Paris, provoquant d’importants ralentissements. « On nous demande de faire des contrôles, donc on fait un contrôle routier […] sauf que là aujourd’hui on fait tous les véhicules pour éviter de dire qu’on fait des contrôles au faciès », a déclaré un des agents interrogé par Clément Lanot, un journaliste indépendant.
Le policier a également précisé : « Tous les jours on entend que les policiers sont violents, que les policiers sont racistes […] moi je ne comprends pas, il y a des collègues qui sont noirs, qui sont arabes et quand ils font un contrôle avec un autre Noir, ça voudrait dire qu’ils sont racistes aussi ? Pour moi ces propos sont inadmissibles. »
Selon BFMTV, sur le quai de Bercy, les policiers agissaient là encore « hors syndicats » et ont procédé pendant environ une heure à des contrôles d’attestations de déplacement.
De son côté, pour apaiser les tensions, le président Emmanuel Macron avait donné une interview au média Brut, vendredi 4 décembre, où il a reconnu qu’il existait « des violences par des policiers », une expression qu’il a dit préférer à celle de « violences policières », déplorant que cette dernière soit devenue « un slogan ».
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