Un homme de Victoria a été diagnostiqué avec une mycose peu commune qui peut causer des infections graves et éventuellement causer la mort.
Les autorités sanitaires de Victoria ont déclaré le 7 août qu’elles pensaient que l’homme avait probablement contracté le champignon Candida auris, également connu sous le nom de C. auris, lors d’une précédente admission dans un hôpital du Royaume-Uni. C’est le premier cas connu de l’infection à Victoria.
Le directeur de la santé adjoint de Victoria, le Dr Brett Sutton, a déclaré à l’ABC que l’homme, âgé de 70 ans, avait été colonisé par le champignon, mais n’était pas infecté.
« Pour le moment, nous sommes convaincus que parce qu’il a été soigné dans une seule pièce, les chances d’une épidémie dans nos systèmes hospitaliers sont vraiment très faibles », a-t-il déclaré à la chaîne de télévision.
L’infection fongique est considérée comme une menace grave pour la santé mondiale et a provoqué des épidémies dans plus de 20 pays sur 5 continents, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Espagne.
Les services de santé et les laboratoires de santé publique se sont lancés dans une mission de « recherche et de destruction » pour arrêter la propagation de la maladie et prévenir une épidémie dans la région.
Préoccupations et prévention
L’infection à Candida auris est devenue une préoccupation publique en raison de son importante croissance à l’étranger. Elle a été découverte pour la première fois en 2009 au Japon, selon le Center for Disease Control and Prevention (CDC). Entre le 30 juin et le 23 juillet, 340 cas d’infection à Candida auris ont été confirmés aux États-Unis.
Les experts en santé du monde entier s’inquiètent de la propagation de la maladie en raison de sa capacité à résister à de multiples médicaments antifongiques, ce qui la rend difficile à traiter.
Le champignon peut vivre sur des surfaces pendant des mois et peut même coloniser la peau d’un patient pendant une période prolongée. Candida auris est également difficile à identifier avec les méthodes de laboratoire standard, ce qui peut conduire à une mauvaise identification et entraîner une gestion inappropriée de la maladie.
Les flambées de Candida auris surviennent souvent dans les établissements de soins de santé, ce qui permet à la maladie de se propager facilement dans les hôpitaux et les maisons de soins infirmiers. Elle peut se propager en entrant en contact avec des surfaces ou des équipements environnementaux contaminés, ou d’une personne à l’autre, selon les centres de contrôle et de prévention épidémique.
Les patients en contact avec le champignon peuvent souffrir d’infections de la circulation sanguine, d’infections de plaies et d’otites.
Dr Sutton a informé les gens que les autorités sanitaires prenaient toutes les précautions et qu’il n’y avait pas lieu de paniquer.
« C’est un danger pour les personnes vulnérables, si elles sont atteintes d’une maladie préexistante importante », a-t-il dit à ABC. « Mais pour les gens en forme et en bonne santé qui visitent des hôpitaux, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. »
Victoria Health a fourni un certain nombre de bonnes pratiques d’hygiène générale aux patients et aux membres de leur famille qui ont récemment visité un hôpital :
– Lavez-vous toujours les mains avec du savon et de l’eau après être allé aux toilettes, avant de préparer de la nourriture et de manger, et avant et après avoir touché des plaies ou des dispositifs médicaux que vous pourriez avoir.
– Utilisez vos propres serviettes et débarbouillettes. Ne partagez pas ces articles avec d’autres personnes.
– Couvrez toute plaie avec un pansement chaque fois que c’est possible.
Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.
Découvrez ce remède simple et efficace pour soulager l’arthrite !
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
