La compagnie aérienne et le gestionnaire des aéroports parisiens, le groupe ADP, ont annoncé qu’ils portaient plainte.
Après 48 heures de garde à vue, les neuf activistes de Greenpeace qui se sont introduits le matin du 5 mars sur le tarmac de Roissy pour y repeindre partiellement en vert un avion d’Air France ont reçu dimanche une convocation pour comparaître devant le tribunal correctionnel, a-t-on appris de sources concordantes.
Ces militants seront jugés le 18 juin prochain, a indiqué l’ONG. Ils sont poursuivis pour dégradations en réunion, trouble au fonctionnement d’installation aéroportuaire et, pour huit d’entre eux, pour refus de prélèvement ADN, a précisé le parquet de Bobigny.
Bonjour @Djebbari_JB vous vouliez un ✈️ vert ?
On gagne du temps et on vous en a fait un. Maintenant on peut passer aux choses sérieuses ?
Comme doter le projet de #LoiClimat de véritables mesures pour réduire le trafic aérien à la place de votre greenwashing. #OnAtterritQuand pic.twitter.com/7JrlFXl0pW
— Greenpeace France (@greenpeacefr) March 5, 2021
Air France et le gestionnaire des aéroports parisiens, le groupe ADP, avaient annoncé qu’ils portaient plainte. Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari avait lui aussi évoqué des « poursuites pénales ».
Vers 09H00, neuf militants de l’ONG vêtus de jaune ou de blanc avaient escaladé le grillage qui encercle l’aéroport avant de se déployer autour d’un Boeing 777 stationné au sol sans passager à bord, sous les yeux d’une journaliste de l’AFP.
À l’aide d’un rouleau monté sur une immense perche, ils avaient repeint en vert pendant une dizaine de minutes une partie de l’appareil. Debout sur une aile, plusieurs militants avaient déployés des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « la solution: moins d’avions ». Les neuf avaient été interpellés par la gendarmerie des transports aériens (GTA).
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.