Depuis fin février déjà, les débats portant sur la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris font rage. Rachida Dati s’est elle aussi exprimée sur le sujet.
Ce vendredi 26 avril, la ministre de la Culture a assuré au micro de RTL qu’Aya Nakamura avait parfaitement « sa place » à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, indiquant au passage que « c’est une grande artiste ». La polémique sur cette question ne cesse d’enfler depuis qu’Emmanuel Macron a laissé entendre que l’interprète de Djadja pourrait chanter du Édith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, le 26 juillet prochain.
« C’est une grande artiste »
« Elle a sa place, c’est une artiste, c’est une grande artiste », a déclaré la ministre de la Culture Rachida Dati ce vendredi, tout en signifiant : « Ce n’est pas moi qui prends la décision. Je ne suis pas dans le processus de décision. »
La ministre a également tenu à saluer le travail « immense que fournit cette artiste » en la félicitant pour « son succès » de ce jeudi car celui-ci « couronne un talent et du travail ». Ce 25 avril au théâtre du Châtelet, la chanteuse de 28 ans a en effet été sacrée artiste féminine de l’année aux Flammes, trophées du rap et de ses courants.
Se demandant « pourquoi elle n’aurait pas sa place » à la cérémonie d’ouverture des JO, la ministre de la Culture a poursuivi : « Vous avez vu comme le continent, comme les pays sont fracturés, comment aujourd’hui on est dans le rejet de l’autre ! Aya Nakamura, vous avez vu ce que ça a déclenché ? »
« Est-ce qu’Aya Nakamura doit encore faire ses preuves ? »
« Il y a des personnes en France qu’on n’accepte pas encore dans certains milieux. Est-ce que c’est normal ? Est-ce qu’Aya Nakamura doit encore faire ses preuves ? », s’est encore demandé Rachida Dati.
En mars dernier, le sondage Odoxa Winamax RTL révélait que 63 % des personnes interrogées sur cette question ne souhaitaient pas entendre Aya Nakamura chanter du Édith Piaf lors la cérémonie d’ouverture des JO d’été de Paris 2024. D’autres noms avaient d’ailleurs été proposés et remportaient un bel engouement.
Pourtant, son rayonnement va jusqu’à l’international et Alexandre Lasch – le directeur général du Snep (Syndicat national de l’édition phonographique) – a indiqué en mars dernier lors d’une conférence de presse en présence des professionnels du secteur qu’Aya Nakamura est « dans le top des ventes dans 46 pays », ainsi que le rapporte TF1. Il a ajouté que « c’est un instrument du soft power français et les polémiques indignes n’y changeront rien ».
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