Le gouvernement se déclare prêt à « bannir » Twitter, après que Twitter s’est retiré du code européen de bonnes pratiques contre la « désinformation ».
« Nous ne pouvons pas prendre le risque qu’un réseau social tel que Twitter se laisse prendre en otage par les partisans de la désinformation et que, par conséquent, notre débat public, notre démocratie soit affectés » écrit Jean-Noël Barrot sur Twitter.
La France et l’UE devraient se désoler de n’avoir aucune entreprise majeure dans le secteur des nouvelles technologies (réseaux sociaux, écrans, logiciels…). Au lieu de ça, elles font, par la voix notamment de Thierry Breton, la chasse à Twitter (et avant elle aux autres entreprises des nouvelles technologies) alors que Twitter est un espace de liberté d’expression. Chacun peut y défendre toutes les positions qui sortent de la doxa médiatique habituelle, rapporter au monde entier des faits non repris par les médias « classiques » et ainsi informer, diffuser des idées. Rappelons au passage que nul n’est évidemment obligé ni de l’utiliser, ni de croire ce qui y est écrit.
Mais un réseau de liberté, regroupant des millions de gens, ne doit pas pouvoir échapper au contrôle ni à la censure de l’État dans le cadre de la sacro-sainte lutte contre la « désinformation ». Car comme chacun sait, ce sont les gouvernements qui savent ce qu’est une information par rapport à une « désinformation ». Heureusement, l’onde de choc d’une suppression de Twitter, en France ou dans l’UE, serait telle que ces déclarations d’intention restent un jeu de dupes : il est quasi certain que le gouvernement n’osera pas couper Twitter. Sauf qu’on ne devrait pas jouer avec la liberté d’expression, c’est très rarement bon signe…
Article écrit par Maxime de Langle. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.