Bayonne : après l’agression au couteau d’un commerçant, les habitants dénoncent la violence et l’insécurité

4 septembre 2018 10:11 Mis à jour: 4 septembre 2018 10:11

Le 26 août, un restaurateur a été poignardé par un dealer âgé d’une quinzaine d’années rue Sainte-Catherine, à Bayonne. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour les riverains qui assistent, impuissants, à la multiplication des agressions dans le quartier Saint-Esprit – plaque tournante du trafic de drogue de la ville.

La colère gronde chez les habitants du quartier Saint-Esprit. Situé sur la rive droite de l’Adour, ce quartier, qui constituait autrefois une communauté autonome avant d’être rattaché à la ville de Bayonne, est désormais le théâtre d’un vaste trafic de drogue.

Un commerce illicite qui s’accompagne d’agressions quasi quotidiennes. Après qu’un restaurateur de 53 ans a été poignardé par un dealer d’une quinzaine d’années à la fin du mois d’août, la population a décidé de descendre dans la rue pour exiger l’intervention des pouvoirs publics.

« L’heure est à la mobilisation de tous contre cette violence quotidienne. Nous ne pouvons plus accepter cette situation », peut-on lire dans les tracts que les riverains ont fait imprimer pour l’occasion.

« Il y a tout : le deal, les nuisances sonores, beaucoup de cambriolages, beaucoup d’agressions physiques et ça ne peut plus durer », explique une habitante qui ose désormais à peine sortir de chez elle.

Présent lors de la manifestation, Jean-René Etchegarray, le maire de la ville (UDI), a annoncé qu’il renforcerait la présence policière dans le quartier Saint-Esprit en y déployant 3 policiers municipaux qui feront des rondes chaque après-midi et en début de soirée.

Mais l’édile a d’ores et déjà souligné que ces renforts ne suffiraient pas à endiguer la violence qui gangrène le quartier.

Il « en appelle à la responsabilité de l’État », à qui l’élu demande de « renforcer les moyens de la police nationale » ou, à défaut, de « donner des moyens juridiques supplémentaires à la police municipale qui pourra peut-être faire plus que signaler à la police nationale les malversations dont elle a connaissance. »

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