Un communiqué annonce la découverte à Givry, dans le Hainaut en Belgique, des cadavres de 13 rapaces, lesquels font partie d’espèces rares et strictement protégées par la loi.
Le 24 août dernier, selon RTLinfo, un ornithologue de l’association Natagora a découvert six busards des roseaux, cinq buses variables et deux faucons crécerelles, des rapaces abattus sur la plaine de Givry, au sud de Mons. Ces rapaces font partie d’espèces rares et strictement protégées par la loi.
« Il est interdit de les mettre à mort, quelle que soit la méthode employée (tir, poison, piège, etc.) », souligne l’association.
D’après l’association Natagora, cette extermination de rapaces est confortée par des enjeux cynégétiques (liés à la chasse) qui prêtent à ces oiseaux un rôle – non reconnu – dans la diminution du petit gibier des plaines.
« Or, la diminution des populations des perdrix, faisans et lièvres est principalement due à l’industrialisation de l’agriculture (pesticides, disparition des haies, des bosquets, mécanisation, etc.). Outre qu’elle est totalement illégale, la destruction des rapaces n’est donc pas une solution, pas plus que les lâchers de gibier d’élevage », explique l’association Natagora.
Natagora évoque que seules des exigences de sauvegarde de la nature doivent motiver les actions entreprises dans le cadre d’une gestion cynégétique « afin de protéger l’équilibre des milieux et des espèces les plus fragiles et les plus menacées ».
L’association de protection de la nature Natagora avec le soutien de la Ligue royale belge pour la Protection des Oiseaux a déposé plainte contre X auprès de l’Unité Anti-Braconnage de la Région wallonne. L’auteur des faits encourt une amende de 800 à 800 000 euros.
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