Le 19 décembre, à l’occasion de la journée internationale des migrants, la maire de Besançon d’Europe Écologie Les Verts (EELV) et un conseiller municipal ont présenté le plan d’accueil pour les migrants dans les années à venir. Environ 350 réfugiés seront accueillis par an sur le territoire bisontin.
Anne Vignot, maire de la ville de Besançon dans le Doubs, s’est engagée à signer la charte de l’association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA). Ce protocole impose aux acteurs des territoires de se rassembler pour trouver des solutions d’accueil. L’association s’engage également à accompagner les élus locaux dans leurs démarches d’accueil.
« Nous avons accepté cette signature, proposée par l’État, après un long travail sur le sujet. D’ailleurs, nous ne sommes pas la seule commune en France », explique l’élue Anne Vignot à France Bleu.
Pour réussir au mieux leur intégration, une cellule psychologique sera mise en place, des logements vont être trouvés, l’accès aux soins, à la culture et à l’éducation.
« Enrichir la culture de la ville »
La ville de Besançon promet d’intégrer dans les meilleures conditions les primo-arrivants. « Le but est de leur donner un bon début de parcours de vie à leur arrivée à Besançon », déclare au média Philippe Cremer, délégué à l’accueil des sans-abri et à l’accompagnement des migrants. Les bailleurs sociaux sont déjà prévenus, indique-t-il.
D’après le délégué, l’arrivée de migrants est favorable pour le territoire. « Ils travaillent et se forment dans des secteurs où les patrons ont du mal à recruter. Comme par exemple dans le bâtiment ou la restauration ».
« C’est aussi une façon d’apprendre les uns des autres et d’enrichir la culture de la ville », souligne Mme Vignot.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.