Des laboratoires testent actuellement des vaccins contre le virus du PCC à administrer par voie nasale. Selon la revue Science, les résultats pourraient être intéressants.
Tous les vaccins disponibles actuellement, quelque soient les pays ou la forme employée, avec ARNm ou pas, nécessitent une injection par voie intramusculaire.
7 vaccins actuellement en première phase d’essai clinique proposeront une autre alternative d’administration : la voie nasale.
Ces vaccins, développés aux États-Unis, en Inde, au Royaume-Uni ou encore à Cuba, seront administrés sous forme de spray.
Ils sont formés de l’adénovirus ou de la forme atténuée du virus même, et selon la revue Science, les résultats pourraient être prometteurs.
Particularité : ce vaccin sera administré par voie nasale, sous forme de spray, « afin de bloquer le virus dès son entrée dans l’organisme » ?https://t.co/M281GLIEpS
— Les Echos (@Iesechos) April 30, 2021
Une puissante réponse immunitaire… mais courte
En effet, en créant la présence d’anticorps et de lymphocytes directement dans le nez, l’une des principales portes d’entrée du virus dans l’organisme, le virus n’a pas le temps de se propager dans le reste du corps.
Les premiers résultats des phases de tests révèlent que ces vaccins entraîneraient une puissante réponse immunitaire dans le site de pulvérisation, à savoir la fosse nasale et les voies respiratoires, détruisant le virus dès son arrivée dans le corps.
Selon les chercheurs de la revue Science, la présence de ces anticorps dans le nez « réduirait la réplication virale et accélérerait la récupération et la guérison ». Dans certains cas, ils pourraient même « prévenir l’infection ».
Seul hic, la durée de l’immunité induite. Les premiers tests montrent que le temps d’immunité est réduit avec ces vaccins intranasaux, en regard des vaccins injectés par voie intramusculaire.
Selon Science, « la stratégie idéale de vaccination pourrait être d’utiliser un vaccin intramusculaire pour obtenir une création durable d’anticorps et créer un grand répertoire de lymphocytes B et T, et de le combiner à un ‘booster’ intranasal qui produit des lymphocytes B et T dans les canaux nasaux ».
Il faudra attendre avant de voir ces vaccins sur le marché, celui-ci étant encore dans les premières phases de tests.
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