La circulation de l’A9 a été fortement perturbée ce vendredi 26 février : elle a été coupée dans les deux sens entre Sète et Agde (Hérault) pendant plusieurs heures à cause d’un camion en feu. Des Montpelliérains ont quand même été verbalisés pour non-respect du couvre-feu lorsqu’ils ont enfin pu sortir de l’autoroute.
Un poids lourd qui transportait des matières dangereuses – 150 kg de nitrate d’ammonium – a pris feu vendredi après-midi à la hauteur de Sète. La circulation a été coupée dans les deux sens un peu avant 16 h puis rétablie en direction de l’Espagne vers 18 h et en direction de Lyon, sur une seule voie, peu après 20 h, indique L’Indépendant.
15h26 : En direction de Lyon après la sortie 34 Agde, la circulation est perturbée suite à un poids lourd qui a pris feu. Soyez prudents écoutez #Radio1077 #A9 #InfoTrafic pic.twitter.com/oqBPTxrIuj
— Autoroute A9 (@A9Trafic) February 26, 2021
L’incident a provoqué plus de 11 km de bouchons dans un sens et 8 km dans le sens inverse, rapporte France 3.
Parmi les personnes bloquées à cause de cet incendie se trouvait Toinon, un homme de 24 ans parti de Montpellier à 16 h, ce qui devait lui permettre d’arriver à Perpignan avant le couvre-feu puisque le trajet dure habituellement moins de deux heures. Toutefois, il a été surpris par les bouchons et est resté bloqué plus de deux heures, selon France Bleu.
17h28 : L’autoroute est toujours coupée dans les deux sens de circulation entre Agde n°34 et Sète n°33. Nous vous conseillons d’éviter ce secteur. Restez à l’écoute de #Radio1077 #A9 pic.twitter.com/LfgQGtIjeY
— Autoroute A9 (@A9Trafic) February 26, 2021
Le conducteur ne s’inquiétait pas pour le couvre-feu puisqu’en écoutant la radio, il a appris que les gendarmes seraient cléments vu les circonstances, ce qui a été confirmé par L’Indépendant.
Toutefois, à 19 h 40, au péage de la sortie Perpignan Nord que la voiture avait enfin atteint, l’automobiliste et ses deux passagères ont été contrôlés par les gendarmes.
« Ils ont inspecté la voiture puis ils nous ont dit qu’ils nous verbalisaient pour non-respect du couvre-feu », raconte Toinon. La raison ? « Ils nous ont dit qu’il était déjà 19 h 40 », se souvient le jeune homme.
Une des passagères étant munie d’une attestation pour « déplacements de longue durée », elle n’a pas été verbalisée, contrairement aux deux autres personnes dans la voiture.
« Ça faisait depuis quatre heures que j’étais en voiture ! Moi aussi j’aurais voulu arriver avant le couvre-feu ! » s’indigne l’automobiliste.
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