La date du 4 décembre 2024 marquera à jamais un nouveau lien qui s’est créé entre une mère et sa fille lorsque Caroline a sauvé la vie d’Ella. Ce jour-là, elle a pratiqué un massage cardiaque sur la jeune femme de 26 ans en arrêt cardio-respiratoire. Cela s’est passé près de Quimper dans le Finistère.
C’est arrivé de manière aussi soudaine qu’inattendue. Alors qu’elle était assise dans le canapé, en pyjama, Ella, 26 ans, s’est tout à coup écroulée en plein milieu d’une conversation et ne respirait plus.
« Je n’ai eu aucun signe avant-coureur, aucune douleur, rien… », explique la jeune femme au média local Côté Quimper.
Au lieu de paniquer, sa mère Caroline a appelé le 15 et suivi à la lettre les instructions de l’opératrice. « Je suis alors en mode automatique : il faut sauver Ella », confie la maman de 55 ans.
Caroline pratique le massage cardiaque pendant une dizaine de minutes avant l’arrivée des pompiers puis du Samu. « Ils ont massé puis utilisé le défibrillateur. Au bout de 45 minutes, elle est revenue », se souvient Caroline.
Sa fille n’était pas encore sauvée pour autant. Une fois à l’hôpital, il a fallu encore deux jours avant qu’elle ne se réveille naturellement du coma dans lequel elle avait été plongée.
« Je peux refaire un arrêt à n’importe quel moment… »
Pendant les jours suivant, les examens ont permis de déterminer que la jeune femme est atteinte du syndrome de Brugada, « une maladie génétique rare qui se caractérise par des anomalies spécifiques sur l’électrocardiogramme ainsi que par un risque accru d’arythmie et d’arrêt cardiaque », décrit l’Institut de cardiologie de Montréal sur Internet.
« Je peux refaire un arrêt à n’importe quel moment… ou plus jamais », explique Ella, à qui les médecins ont posé un défibrillateur automatique pendant son hospitalisation.
Le courage et la détermination d’une mère à l’honneur
Mère et fille ont été invitées au centre de secours de Quimper le 14 décembre pour la Sainte-Barbe. Lors de l’événement, la maman a reçu une distinction pour son courage et sa détermination à sauver sa fille. L’opératrice du 15 qui l’a guidée également.
Les pompiers y ont souligné la coordination d’une intervention exemplaire grâce à tous les acteurs du sauvetage : la maman, les sapeurs pompiers, le Samu.
Le plus important dans toute cette histoire, c’est que non seulement la maladie de la jeune femme a été identifiée, mais cette dernière n’a aucune séquelle due à sa réanimation. En effet, « après un séjour en réanimation, nombreux patients présentent des symptômes d’intensité variable et plus ou moins invalidants, selon la sévérité des pathologies soignées, la durée de l’hospitalisation, l’état de santé général du patient… », indique la Société de réanimation de langue française (SRLF).
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