Plus de 6000 personnes étaient rassemblées samedi matin pour une rave party sur l’aéroport de Quimper, malgré un arrêté d’interdiction de la préfecture du Finistère, a annoncé cette dernière dans un communiqué de presse.
Les « teufeurs » ont afflué samedi au petit matin sur la plateforme aéroportuaire de Pluguffan, près de Quimper, dont l’activité commerciale est interrompue depuis novembre dernier. « À cette heure, le rassemblement sur l’aéroport de Pluguffan est estimé à plus de 6000 personnes (plus de 2000 véhicules) », a précisé la préfecture, dans un communiqué diffusé samedi à 9h30.
📍 Rassemblement festif à caractère musical non autorisé
👉 En fin de nuit du vendredi 29 mars au samedi 30 mars 2024, un flux important de véhicules s’est dirigé en direction de l’aéroport de Pluguffan pour rejoindre un rassemblement festif à caractère musical de type rave… pic.twitter.com/6gb51BSa2o
— Préfet du Finistère (@Prefet29) March 30, 2024
Dans la nuit de vendredi à samedi, « plusieurs véhicules ont été contrôlés dans le secteur de Châteaulin (Finistère) permettant la saisie de 65 m³ de matériel type sound system ainsi que plusieurs véhicules et un groupe électrogène de grande capacité », a-t-elle précisé.
« Des renforts mobiles attendus »
Mercredi, le préfet du Finistère avait pris un arrêté d’interdiction des rassemblements festifs à caractère musical non déclarés durant le week-end de Pâques, faisant état d’« informations » sur une éventuelle « rave-party ou tecknival » organisées « entre le 29 mars et le 2 avril 2024 ».
« Face à cette rave party non autorisée, les services de l’État sont pleinement mobilisés », indique la préfecture dans son communiqué, ajoutant qu’un équipage des pompiers et une trentaine de gendarmes étaient déployés sur le site. « Des renforts mobiles sont attendus », est-il précisé.
La préfecture du Finistère souligne que la participation à cette rave party « constitue une infraction susceptible de sanctions » et que « les participants seront verbalisés ». « Toute personne qui rejoindrait le rassemblement se placerait en situation d’illégalité », a-t-elle ajouté.
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