Bretagne : une cinquantaine de bistrots refusent de contrôler le pass sanitaire

Par Epoch Times avec AFP
4 août 2021 11:51 Mis à jour: 4 août 2021 19:46

Une cinquantaine de cafetiers et restaurateurs bretons ont annoncé leur opposition au pass sanitaire, obligatoire à partir du 9 août, expliquant refuser « de jouer le rôle de police sanitaire » dans leur établissement.

« Nous sommes des lieux ouverts à toutes et tous sans distinction (…). L’accueil sans condition, l’entraide et l’échange sont des notions fondamentales, inscrites dans notre socle de valeurs », ont-ils annoncé dans un communiqué publié sur leur page Facebook, le 3 août. « Nous refusons de jouer le rôle de police sanitaire et ainsi de contrôler, de trier et de séparer les usagers de nos lieux », ont-ils ajouté. Les signataires estiment que ce pass sanitaire pourrait les contraindre à « refuser de servir un verre ou permettre d’assister à une animation à des personnes que nous côtoyons depuis des années ».

Une « ligne rouge a été franchie »

En outre, ils estiment prendre cette décision « au nom de la défense de la liberté individuelle d’aller et venir dans des lieux publics », estimant qu’avec la mise en œuvre du pass sanitaire une « ligne rouge a été franchie ».

Implantés dans 38 communes bretonnes (Brest, Concarneau, Saint-Brieuc, Lorient, Lannion…), les 44 restaurateurs et bistrotiers signataires se disent « pleinement conscients du contexte sanitaire » et ne souhaitent pas remettre « en débat la pertinence du vaccin ».

Le pass sanitaire – test Covid négatif récent, attestation de vaccination ou certificat de rétablissement – est entré en vigueur le 21 juillet dans les « lieux de loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes.

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.