Dans le Pays d’Aix, le troupeau de brebis d’un éleveur a essuyé plusieurs attaques de loup: six en deux mois. Au total, Roland Gautier a perdu 25 animaux. Il évoque un stress permanent et espère que la bête sera abattue.
Un berger du Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône) a fait part de son désarroi auprès de nos confrères de BFMTV Marseille. En effet, depuis deux mois, il a subi six attaques de loup. L’homme a perdu plus d’une vingtaine d’animaux et les pertes économiques sont lourdes pour cet éleveur du pays d’Aix: 4000 à 5000 euros. Amer et à bout, l’homme est maintenant déterminé à abattre le prédateur.
« Ici, on est à 10 voire 15 kilomètres d’Aix. Les loups attaquent. Bientôt, ils arrivent dans les villages. Ça commence à devenir catastrophique. C’est quand même notre travail d’élever des moutons », a argumenté le berger au micro de nos confrères. Afin de régler le problème, la préfecture a autorisé un lieutenant de louveterie à abattre le loup s’il s’approche trop près du troupeau.
Malgré tout, le berger trouve que la mesure ne va pas assez loin et voudrait avoir le droit de tuer le loup lui-même. « On tolère les chasseurs. Quand ils sont en battue, ils ont une carabine entre les mains et ils font disparaître les bestioles », avance-t-il. « Pour nous, c’est nuisible. Nous, on a cinq générations de bergers. Ils ont été contents quand il y a eu une épuration et qu’il n’y avait plus un loup. »
Une espèce protégée
Pour rappel, le loup est une espèce protégée et le mettre à mort sans autorisation est passible de trois ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende. Selon les dernières estimations de l’Office français de la biodiversité, une trentaine de loups divisés en six meutes sont actuellement établis dans le département des Bouches-du-Rhône.
Cette affaire n’est pas la première du genre. En août dernier, dans le Lot, à Quissac, un loup avait été tué en pleine nuit par un louvetier après un signalement des éleveurs locaux.
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