Les forces de l’ordre intervenaient dimanche après-midi au niveau de l’échangeur d’Ifs au sud de Caen pour disperser un millier de gilets jaunes, notamment au moyen de gaz lacrymogène, a constaté un journaliste de l’Agence France presse (‘AFP).
Arrivés par l’est de l’échangeur, neuf cars de gendarmes mobiles étaient visibles au niveau de l’échangeur – le plus important point de blocage autour de l’agglomération de Caen dimanche -, où les forces de l’ordre se sont déployées.
#giletsjaunes caen . Les crs qui gazent une manifestation pacifique avec des enfants. Le gouvernement devra rendre des comptes. Quelle bravoure !!!
— Laurent (@Laurent37747126) November 18, 2018
Les « gilets jaunes » y avaient installé un barrage filtrant à la mi-journée, laissant passer les véhicules au compte-goutte.
Vers 16H30, devant l’arrivée d’un groupe de manifestants formant un bloc assez compact, les forces de l’ordre ont usé de gaz lacrymogène pour les disperser. La plupart ont rebroussé chemin et les gendarmes ont aussi essuyé quelques jets de bouteilles.
"Gilets jaunes. Les accès au Havre toujours au ralenti (Ouest-France)" https://t.co/hE0ZlCt7rJ
— Maville Caen (@MavilleCaen) November 18, 2018
Une poignée de frondeurs faisaient face aux gendarmes, éloignés d’une cinquantaine de mètres, au milieu des colonnes de fumée noire et des feux de palettes et de pneus allumés par des manifestants sur la chaussée.
Gros bouchon pour entrer à #Caen via Colombelles… #giletsjaunes pic.twitter.com/adM6R27sos
— Clément Bessoudoux (@ClBessoudoux) November 18, 2018
Dans la matinée, les forces de l’ordre étaient intervenues vers 10H00, pour lever « dans le calme » deux points de blocage installés par des manifestants sur le périphérique sud de la ville, selon la préfecture.
L’intervention était motivée par des dégradations graves commises durant la nuit, avec l’incendie d’un radar et des feux de palette sur la chaussée.
Making our way out of Caen. Let's just say that the French demonstrations against rising fuel prices seem to be hotting up a bit. #GiletsJaunes pic.twitter.com/FG5VNvWIbW
— Julian Humphrys (@GeneralJules) November 18, 2018
La préfecture a aussi évoqué « la forte suspicion, rapportée par des automobilistes, de dégradations et d’extorsions commises à l’encontre des occupants des véhicules entravés durant la nuit sur ce barrage par des manifestants se disant gilets jaunes. »
D. S avec AFP
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