Après la découverte d’un premier monolithe dans l’Utah (États-Unis), puis d’un second en Roumanie, un troisième vient d’être découvert en Californie (États-Unis), au sommet de la montagne Pine à Atascadero, ce mercredi 2 décembre. Le mystère continue de planer autour de ce bloc de métal, les deux premiers ayant par ailleurs disparu depuis quelques jours.
Le 18 novembre 2020, c’est à l’occasion d’une exploration effectuée par des employés de la division des ressources sauvages dans les canyons de l’Utah, que le premier monolithe d’environ 3 mètres de hauteur a été trouvé. Les employés, à bord de leur hélicoptère, avaient été intrigués par l’objet métallique en forme de prisme triangulaire et érigé à la verticale, rapporte Futura Planète. Mais ils n’ont pu découvrir « aucune indication claire de qui aurait pu le placer là ».
Selon le Daily Mail, le second monolithe, découvert par les autorités le 26 novembre 2020, se trouvait sur la colline de Batca Doamnei, dans la ville de Piatra Neamt, dans le nord de la Roumanie.
The monoliths are multiplying: Top of Pine Mountain in Atascadero #BeOnKSBY @KSBY
(Photo credit: my husband) pic.twitter.com/GVDpyVWIy8
— karemiah (@karemiah) December 2, 2020
Celui qui a été découvert au sommet de la montagne Pine à Atascadero en Californie « semble être en acier inoxydable [et] mesure environ 3 mètres de haut et 45 cm de large », précise le journal local, ainsi que l’a rapporté CNews. L’objet n’est cependant pas fixé au sol et les autorités redoutent que l’œuvre ne tombe. Ces découvertes font couler beaucoup d’encre et ont réussi à captiver l’attention de beaucoup de curieux, de nombreuses photos sont d’ailleurs publiées sur les réseaux sociaux.
Les hypothèses vont bon train sur l’origine de la provenance de ces monolithes. Certaines personnes ont aussitôt imaginé que l’objet avait été positionné là par des extraterrestres. D’autres, à l’esprit plus cartésien, pensent qu’il s’agit d’installations artistiques clandestines.
Les services de la sécurité publique de l’Utah supposent même que le monolithe se trouve dans les canyons depuis « quarante, cinquante ans, peut-être plus », rapporte Courrier international. L’œuvre rappelle d’ailleurs le travail de John McCracken. Le fils de cet artiste minimaliste américain a d’ailleurs indiqué au New York Times que son père avait pensé réaliser des œuvres d’art pour les disposer dans des endroits isolés. La galerie David Zwirner « affirme qu’il s’agit bien d’une œuvre de McCracken », ainsi que le rapporte Vice.
« We have received credible reports that the illegally installed structure, referred to as the “monolith” has been removed by an unknown party. The BLM did not remove the structure which is considered private property… » More: https://t.co/ZXJDGzxDaD pic.twitter.com/xXHdijk496
— BLM Utah (@BLMUtah) November 29, 2020
Quoi qu’il en soit, les deux premiers monolithes découverts ont depuis disparu. En effet, celui qui était situé dans l’Utah a été « kidnappé » dans la nuit du 27 au 28 novembre, relate Futura Planète. Le magazine révèle que quatre hommes sont venus enlever l’objet. Ross Bernards, un aventurier originaire du Colorado, détaille comment s’est effectué l’enlèvement alors qu’il se trouvait sur place au moment des faits. Il explique que les quatre individus ont « poussé » le monolithe pour le faire tomber, puis « ils l’ont rapidement démonté, et tandis qu’ils le transportaient vers la brouette qu’ils avaient apportée, l’un d’eux nous a regardés et a dit : ‘Ne laissez aucune trace’ ».
Ross Bernards est persuadé que cette disparition est une bonne chose. « Si vous vous demandez pourquoi nous ne les avons pas arrêtés, eh bien c’est parce qu’ils ont eu raison de l’enlever », explique-t-il, ainsi que le souligne encore Futura Planète. Il ajoute : « Nous avons vu entrer et sortir au moins 70 voitures différentes (et un avion). Les voitures se garaient n’importe où dans le délicat paysage désertique. Personne ne tentait de suivre un chemin, ou de créer une file. […] Mère Nature est une artiste, il vaut mieux laisser son art à l’état sauvage. »
Le 1er décembre, il n’y avait plus aucune trace non plus du monolithe de Roumanie.
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