Le Dr Peter McCullough, interniste et cardiologue, qui soulève depuis des mois de nombreuses questions sur l’efficacité et la sécurité des vaccins Covid‑19, a été banni de Twitter. Pourtant, depuis toujours, le médecin s’exprimait librement sur la plateforme big tech, et il n’a en rien modifié sa façon de faire.
« Twitter a prétendu que j’avais violé les règles de la communauté avec mes publications des milliers de messages cohérents sur des résumés scientifiques et des manuscrits », a‑t‑il déclaré dans l’émission Capitol Report de NTD. « Ce travail a été fait très rigoureusement. J’apportais au monde la vérité sur la réponse à la pandémie par le biais des médias et c’était purement de la plus haute intégrité scientifique et de l’analyse, et ma façon de tweeter n’a pas changé. »
Selon des images partagées avec Epoch Media Group, qui comprend NTD, Twitter a supprimé tous les abonnés du Dr McCullough.
Après que son équipe juridique a interagi avec les employés de Twitter, « Twitter fait marche arrière », a signalé le Dr McCullough, bien que son compte n’ait pas été rétabli.
« Au départ, ils ne me laissaient pas télécharger les données. Ils ont effacé tous les abonnés de mon compte, et maintenant ils font marche arrière. Nous verrons ce qui va se passer cette semaine. Mais ce n’est qu’un exemple de plus de la censure médicale exercée par les Big Tech sur des médecins qui ont la liberté [d’exprimer leurs opinions scientifiques], selon le premier amendement », a déclaré le Dr McCullough.
Le Dr McCullough, ancien chef‑adjoint du service de médecine interne du Baylor University Medical Center au Texas et désormais conseiller médical en chef de la Truth for Health Foundation, apporte régulièrement de nouvelles informations sur les vaccins Covid‑19 et les questions liées à la pandémie. C’est sa mission, selon lui, son devoir.
« J’ai senti que j’avais l’autorité médicale et la responsabilité professionnelle pour guider le pays. J’ai témoigné deux fois au Sénat des États‑Unis et dans plusieurs sénats d’État », a‑t‑il déclaré. « J’ai transmis mes messages du mieux que j’ai pu par le biais de la littérature [médicale] à comité de lecture ainsi qu’à travers des podcasts et maintenant via le format Substack. Les gens se tournent vers moi pour mes analyses parce que j’ai été précis et que j’ai été constant et rationnel dans mes déclarations. »
« Et nous n’avons pas vu ce type de professionnalisme, ce niveau de précision, de la part de nos responsables de la santé publique. Ils nous ont vraiment déçus. »
Le Dr McCullough s’est déjà tourné vers des concurrents de Twitter tels que Truth Social, mais il reste optimiste quant à Twitter, alors que le fondateur et PDG de Tesla, Elon Musk, poursuit l’achat de la plateforme.
« L’histoire avec Twitter n’est pas terminée. Le retour d’Elon Musk dans le rachat de Twitter offre un certain espoir que nous sommes vraiment dans la période la plus terrible et que Twitter en train de manipuler le compte des utilisateurs pour faire avancer le narratif trompeur du gouvernement… [tout cela] touche bientôt à sa fin avec l’acquisition et de nouveau dirigeants pour Twitter. »
PHOTO : Préparation d’une dose de vaccin Pfizer Covid‑19 à Portland, Ore, photo d’archive. (Nathan Howard/Getty Images)
Du même avis que le Dr Ladapo
Le Dr McCullough met en garde depuis des mois contre les vaccins Covid‑19, metttant en avant les études qui révèlant un risque élevé d’inflammation cardiaque post‑vaccination et d’autres affections graves.
Le chirurgien général de Floride, le Dr Joseph Ladapo, se référant à une analyse menée par le Florida Department of Health, a annoncé récemment que la Floride déconseillait les vaccins Covid‑19 à ARNm aux hommes âgés de 18 à 39 ans.
Les vaccins Covid‑19 de Pfizer et Moderna reposent tous deux sur la technologie à ARNm.
« Je suis d’accord avec cette mise en garde », a déclaré le Dr McCullough. En 2021, lui‑même avait déclaré que très peu de personnes de moins de 50 ans étaient aptes à recevoir un des vaccins « car le rapport bénéfice/risque n’était pas avéré ».
Les responsables de Pfizer, Moderna et les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
« Nous avons maintenant des centaines de manuscrits publiés sur la myocardite, cette inflammation cardiaque », a déclaré le Dr McCullough, citant une étude récente ayant révélé un risque plus élevé pour les jeunes après la vaccination Covid‑19 qu’après la maladie elle‑même, ainsi que des autopsies réalisées sur des cas d’inflammation cardiaque fatales. Certaines indiquaient clairement un lien de causalité avec les vaccins.
« Donc, lorsque maintenant des jeunes gens meurent de façon inattendue, que ce soit pendant une activité sportive ou au cours de leur sommeil, cela devrait à mon avis être considéré comme une myocardite subclinique du Covid‑19 et une mort subite cardiaque jusqu’à preuve du contraire. »
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