La Russie a soutenu lundi que la hausse du prix des céréales, qui fait craindre une crise alimentaire mondiale, était le résultat des actions « destructrices » de l’Occident, et non du blocage par Moscou des exportations d’Ukraine.
« Concernant la possibilité d’une famine, de plus en plus d’experts penchent vers un scenario pessimiste (…) C’est la faute des régimes occidentaux, qui agissent comme des provocateurs et des destructeurs », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, sur Telegram.
Selon Maria Zakharova, l’Occident a fait des « erreurs systématiques » dans la planification de sa politique agricole et a provoqué une inflation mondiale avec des mécanismes financiers et monétaires « de courte vue » créés lors de la pandémie.
Selon elle, la hausse des prix est aussi le résultat d’une politique de transition énergétique « mal pensée » par les pays d’Europe et d’Amérique du nord, « notamment l’introduction forcée de biocarburants ».
Enfin, Mme Zakharova a pointé du doigt les « restrictions illégales » occidentales, prises après l’offensive du Kremlin en Ukraine et qui ont perturbé les circuits logistiques et financiers russes, notamment pour l’exportation de céréales.
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