En novembre dernier, Beau Shortis venait de passer une soirée à la fête de fiançailles de son meilleur ami. Il attendait un taxi dans la rue pour rentrer chez lui lorsque ses amis se sont disputés avec deux passants.
Beau Shortis, 35 ans, étant un gars gentil, ne voulait pas s’impliquer, mais quand le conflit en est venu aux poings, il s’est approché pour essayer de calmer le jeu.
Il a reçu un coup de poing si fort dans le visage qu’il est tombé par terre, et sa tête a cogné contre le trottoir de béton.
« C’était une personne très passive dans cette situation. En fait, vous le voyez lever la main, une main ouverte, ce qui indique presque qu’il n’est pas impliqué », a déclaré plus tard l’enquêteur Mike Hughes lors d’une conférence de presse, faisant référence aux images des caméras de surveillance. « Il a été frappé très sévèrement. »
Beau Shortis est tombé dans le coma après avoir reçu un seul coup de poing et s’être cogné la tête sur un trottoir de béton.
Beau Shortis a été transporté d’urgence à l’hôpital, mais sa blessure était si grave qu’il était dans le coma.
Australien, Beau est père de trois enfants. Au départ, sa famille espérait qu’il pourrait sortir du coma rapidement sans trop de séquelles. Mais quand ils ont obtenu les résultats de ses examens médicaux, l’espoir s’est vite évanoui.
Le crâne de Beau était brisé, il souffrait d’un traumatisme cérébral important. Les médecins ont dit à la famille qu’il avait peu de chances de survivre.
« Ce n’est pas très positif », a déclaré sa sœur Donna Griffiths lors d’une conférence de presse avec la police de Victoria. « Nous prions pour un miracle. »
Après avoir passé 26 jours en coma aux soins intensifs, l’hôpital d’Alfred a déclaré qu’il n’y avait plus rien à faire pour Beau Shortis. Ils ont débranché les systèmes de survie et on s’attendait à ce qu’il décède quelques jours plus tard.
Sa famille étant certaine qu’il allait mourir, ils ont commencé à préparer ses funérailles.
« Les médecins nous ont dit de nous préparer au pire », a dit M. Griffiths à 9NEWS. « Sa mère et moi étions en train de planifier ses funérailles, c’est à ça que nous nous attendions, nous n’avions plus aucun espoir. »
Après deux jours d’arrêt des systèmes de survie, la fin approchait. Alors la chose complètement imprévisible s’est produite – Beau Shorttis a ouvert les yeux.
« Je ne savais pas ce qui se passait, j’ai pensé que c’était une grosse blague, puis j’ai réalisé que j’étais allongé dans un lit d’hôpital », a dit M. Shortis à 9NEWS.
Il ne se souvenait pas de l’incident et n’était pas du tout au courant de sa longue liste de blessures. En fait, il voulait tellement quitter l’hôpital que sa famille a dû prendre des mesures préventives sévères pour le garder dans son lit d’hôpital.
« Il voulait juste se lever et partir, il a dû être attaché au lit parce qu’il voulait se lever et pensait qu’il pouvait courir », a dit M. Griffiths.
Les médecins croyaient qu’il faudrait de six à neuf mois avant que Beau puisse marcher à nouveau. Il est sorti de l’hôpital huit semaines plus tard.
« Je priais et je priais. Maintenant, je crois aux miracles », a dit sa mère, Cheryle, au Herald Sun.
Ce père dévoué s’efforce de remettre sa vie sur les rails et de passer le plus de temps possible avec sa famille. Bien qu’il ne se souvienne pas de tout ce qui s’est passé, cela a donné un nouveau sens à sa vie.
« Il y a une raison pour laquelle je suis ici, je ne sais pas quelle est cette raison », dit-il. « Ce n’est pas encore mon heure. »
M. Shortis souffre encore de certaines séquelles après avoir frôlé avec la mort. Il a perdu le sens de l’odorat et a parfois des pertes de mémoire.
Mais il est chanceux, et heureux d’être en vie.
« Je pensais à mes enfants. C’est quelque chose que je ne souhaiterais pas à qui que ce soit, de perdre leur père, surtout à un si jeune âge. »
Si cet article vous a inspiré, n’hésitez pas à le partager !
La famille pense qu’elle est en mort cérébrale.
4 ans plus tard, il se passe un miracle
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.