Depuis novembre 2021, l’école d’Eguzon-Chantôme (Indre) accueille deux chatons qui déambulent librement de classe en classe, favorisant calme et responsabilité.
Ils ne sont pas les premiers animaux de l’école, mais ils ont quand même fait sensation auprès des élèves. A l’école d’Eguzon, commune rurale d’Indre, le projet d’école inclut la médiation animale et de ce fait, après l’accueil de 3 poules et 3 lapins, ce sont maintenant des chatons qui rythment le quotidien des élèves et de leurs enseignantes.
Donner envie d’aller à l’école
« On a d’abord procédé à un vote afin de savoir comment on allait les appeler. La seule consigne était de choisir des noms qui vont ensemble. Au final, les enfants ont opté pour Astérix et Obélix », explique Sophie Genon, la directrice de l’école sur BFM TV.
Les deux chatons roux ont été adoptés auprès de l’association Peluche 36 qui sélectionne des animaux déjà « sociabilisés et peu craintifs ».
« Ils jouent avec nos stylos, c’est trop craquant » : l’école d’Éguzon adopte deux chatons via @FB_Berry https://t.co/UimgfLvw5a
— Rachel Guillou (@GuillouRachel) November 28, 2021
Selon Mme Genon, l’objectif de ce projet est d’améliorer la concentration et l’empathie des élèves.
« Cela permet également de redonner envie aux enfants d’aller à l’école car ce n’est pas évident depuis le début de l’épidémie. Parfois, nous appelons les parents le matin même pour leur annoncer que l’école ne peut pas ouvrir. Les enfants sont forcément impactés, » précise-t-elle sur Ouest France.
Mais l’idée a percé peu à peu, d’abord avec l’installation d’un potager, puis d’un poulailler, l’adoption d’un lapin, et enfin, l’arrivée des deux chatons.
Dans les cartables, sur les bureaux ou simplement sur les genoux des élèves, les chatons font leur vie dans l’école, qui, reniflant un cahier, qui, jouant avec des stylos.
« À leur arrivée, c’était un peu l’hystérie. Mais aujourd’hui, on arrive à faire classe dans des conditions normales et dans le calme », confie la directrice, enthousiaste, sur Ouest France.
Excepté une classe où un élève est allergique aux poils de chats, toutes les salles disposent d’une litière, d’un plaid et de coussins où les chatons évoluent à leur gré.
Il fait bon vivre en #berry @Indre36 !#calinotherapie #education #eguzon https://t.co/hjrpOvKAhK
— Florence Genon-Catalot (@genoncat) November 29, 2021
Responsabilité et empathie
La présence d’animaux dans l’établissement est aussi synonyme de responsabilités pour prendre soin d’eux.
« Tout d’abord, ça responsabilise les enfants, notamment parce qu’on a mis en place un planning de rotation », souligne la directrice sur BFM TV.
« Chaque classe doit s’occuper des chats, des poules et du lapin à tour de rôle, et l’enseignant choisit donc des binômes pour aller les nourrir et voir si tout se passe bien. Mais surtout, ils savent que s’ils veulent voir et profiter des chatons, ils doivent être sages ».
Les comportements changent peu à peu, à l’image de cet élève atteint d’un handicap intellectuel et qui ne vient à l’école que trois heures par jour. « Lorsqu’il est en présence des chatons, il s’illumine. Le voir tant évoluer grâce à un animal, c’est merveilleux », s’enthousiasme la directrice sur Ouest France.
Rejoignez-nous sur Telegram pour des informations libres et non censurées:
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
