C’est un concept original qui pourrait bien inspirer certains employeurs. Verkada, une société américaine, paye régulièrement l’apéro à ses salariés après leur journée de travail.
Prendre l’apéro, gratuitement et en y étant même encouragé par son entreprise… Un rêve devenu réalité aux États-Unis, rapporte Le Parisien. Une société américaine spécialisée dans l’informatique, Verkada, a lancé ce concept innovant et certainement très agréable. Ce dernier, intitulé « 3-3-3 » correspond à 30 dollars, 3 salariés et 3 heures de l’après-midi. L’idée est simple: la société encourage 3 de ses salariés à se retrouver pour aller boire ensemble à 15 h… aux frais de l’entreprise. Les bars en question se situent tout près de leurs bureaux, dans la Silicon Valley (Californie) à San Mateo.
Il ne s’agit pas seulement de siroter un maximum de cocktails. Verkada souhaite avant tout renforcer l’esprit d’équipe, favoriser la productivité au travail et améliorer le bien-être de ses salariés. Dans le podcast The Logan Bartlett Show, le PDG partage son enthousiasme: « L’idée est que c’est l’après-midi et que 3 personnes sortent et passent du temps ensemble. Il y a de fortes chances que vous parliez de quelque chose de pertinent lié au travail et, en fin de compte, cela nous sera bénéfique. » De son côté, le directeur financier de l’entreprise voulait révolutionner le concept d’happy hour, comme il l’explique dans Business Insider : «Nous nous sommes dit : « Que pouvons-nous faire de mieux ? »»
Rester compétitif
Lancé en avril dernier, ce programme semble avoir trouvé ses inconditionnels. À ce jour, les 1800 salariés en ont déjà fait l’expérience au moins une fois. Pour le PDG de la société, Filip Kaliszan, il est essentiel dans un secteur comme le leur de rester souder face à des concurrents qui valent parfois jusqu’à 100 milliards de dollars. Pour participer à ce « 3-3-3 », il faut envoyer un message dans le canal Slack. Quand ils ont fini leur apéro, les salariés doivent seulement envoyer une photo d’eux 3. Il est conseillé de faire ces apéros 1 à 2 fois par semaine, souligne Verkada. L’entreprise n’en est pas à son coup d’essai car avant le développement de ce concept, les employés pouvaient déjà dépenser de l’argent s’ils sortaient ensemble.
Mais le fait de mettre un nom sur le programme et de publier des photos après chaque sortie fait la différence. « Ce n’est pas une question d’argent », clame Filip Kaliszan, « tout le monde savait que c’est quelque chose qu’il peut faire et ça encourage tout le monde ». La société fondée en 2016 vaut aujourd’hui 3,5 milliards de dollars. Mais si elle fait bonne figure aujourd’hui, elle avait aussi fait polémique pendant la pandémie de Covid-19 puisqu’elle avait fait revenir tous ses employés après seulement deux mois, car le télétravail avait engendré trop de conflits entre eux. D’ailleurs, depuis, le télétravail aurait disparu.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
