Une femme a dénoncé son mari car ce dernier aurait, selon elle, eu plus de 60 maîtresses et détourné de l’argent d’une importante société de gestion d’actifs en Chine. Elle a rendu publiques ses accusations sur les médias sociaux chinois le 8 avril, après que son mari a continué d’entretenir son style de vie déraisonnable, rompant ainsi ses promesses de changement.
La jeune femme, nommée Wan Lili, a posté une vidéo sur la version chinoise de Twitter, Weibo. Son mari, Huang Xin, travaille à China Huarong, qui appartient au ministère des Finances du Parti communiste chinois.
« Huang Xin m’a menacée à plusieurs reprises, m’intimant de ne pas parler de ces choses », a déclaré Wan Lili dans la vidéo publiée sur Weibo.
Wan Lili a également accusé Huang Xin de s’être procuré illégalement des biens immobiliers et de les avoir mis sous le nom de ses sœurs aînées, ainsi que d’avoir abusé de sa position de pouvoir dans l’entreprise pour son profit personnel.
Wan Lili affirme que lors d’une de ses disputes avec son mari en 2016, elle avait appris que ce dernier avait volé un sceau officiel de son entreprise, afin de détourner plus de 130 000 € de ses partenaires commerciaux étrangers.
Affaire détaillée
Dans sa vidéo, Wan Lili a livré des détails précis sur les femmes avec lesquelles elle prétend que Huang Xin avait une liaison, y compris leurs noms et leurs lieux de résidence.
La plus jeune des femmes, selon un document imprimé par Wan Lili et qu’elle a posté sur Weibo, est née en 1997 et recevait chaque mois quelque 9 000 ¥ (près de 1150 €) de son mari. Wan Lili a également montré des copies de pièces d’identité émises par le gouvernement et appartenant à l’une des femmes, ainsi que des photos de conversations textuelles prises du téléphone de son mari.
Dans la vidéo, Wan Lili accuse également Huang Xin d’avoir eu un fils avec une de ses maîtresses. La femme aurait harcelé Wan Lili à plusieurs reprises, exigeant qu’elle divorce de son mari.
« Il a eu plus de 60 maîtresses et dépense d’énormes sommes d’argent pour des prostituées, payant 3 000 ¥ (près de 395 €)[à chaque visite] », dénonce Wan Lili dans la vidéo. Elle explique que son mari trouve souvent des jeunes filles attirantes en ligne lors de ses voyages d’affaires.
Si les affirmations de Wan Lili sont vraies, Huang Xin aurait dépensé au moins l’équivalent de 23 500 € pour des prostituées.
Mariage troublé
Selon un rapport complet d’Apollo Network, un agrégateur chinois de nouvelles, Wan Lili et Huang Xin se sont mariés fin 2016. Elle avait découvert, après l’avoir épousé, qu’il avait de nombreuses liaisons. Toutefois, en raison de sa position de travail élevée, elle a tranquillement enduré son infidélité.
Selon le réseau Apollo, Wan Lili aurait fait promettre par écrit à Huang Xin de changer son comportement le 12 août 2018. Plusieurs des points soulevés dans la promesse écrite étaient les suivants : « Je vais donner suite à ce que je dis à ma femme », « Nos journées seront passées ensemble, notre famille est juste entre nous » et « Je ne me comporterai pas mal dehors », ce qui implique qu’il n’aura plus aucune liaison.
Le 13 mars, Huang Xin a fait un commentaire public sur WeChat’s Friend Circle, une application de chat populaire chinoise qui fonctionne comme Facebook Messenger. Dans son cercle d’amis, il a dit que sa femme mentait sur son comportement. « S’il vous plaît, aidez-moi à rétablir la justice ! », a-t-il plaidé.
Dans le même message, Huang Xin a également déclaré qu’il avait obtenu les services d’un ancien ami d’université qui était devenu avocat, pour se défendre contre les diffamations de Wan Lili.
Le 2 avril, Huang Xin a publié sur son Cercle des amis deux lettres, qu’il prétendait être des excuses écrites par Wan Lili à son égard.
Dans la lettre prétendument signée par Wan Lili, celle-ci écrit s’excuser pour tous les commentaires négatifs qu’elle avait faits sur Huang Xin en ligne. Il était également écrit qu’elle les retirerait de la toile s’ils résolvaient leurs problèmes. Dans sa lettre, Huang Xin prétend qu’il ne lui pardonne pas et qu’elle doit effacer ses déclarations diffamatoires.
Dans sa dernière vidéo, Wan Lili a affirmé que la signature présente dans les lettres était une fausse.
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