En vieillissant – et je parle en connaissance de cause – nous devons prendre particulièrement soin de nous. Nous devons souvent modifier notre régime alimentaire. Il est important de faire de l’exercice. Il faut aussi éviter les accidents. Comme l’a dit l’un de mes amis lorsqu’il a eu 60 ans : « Ne plus utiliser de tronçonneuses, ne plus grimper dans les arbres, et surtout ne plus grimper dans les arbres avec des tronçonneuses ».
Même les petites blessures peuvent être dévastatrices parce que nous ne récupérons pas aussi rapidement, mais aussi parce que – et je l’ai vu trop souvent – la perte de mobilité entraîne l’incapacité de faire de l’exercice, ce qui peut faire vieillir rapidement une personne. Nous ne voulons pas non plus souffrir. Pire encore, nous ne voulons pas dépendre de l’utilisation chronique d’analgésiques.
En vieillissant, nous avons tendance à « sécher, brûler ou fondre », comme l’a dit un ami. Nos tissus conjonctifs – os, tendons, ligaments, articulations, peau et cheveux – sont particulièrement susceptibles de se dessécher, et nous devons donc les maintenir humides et nourris (puisque les aliments sont décomposés et se déplacent sous forme de liquide dans l’organisme).
À 69 ans, je n’ai plus de douleurs et je suis plus souple qu’il y a dix ans. J’attribue cela à l’utilisation d’une plante particulière : le sceau de Salomon (Polygonatum multiflorum), une des plantes préférées des herboristes chinois, européens et amérindiens. En tant qu’herboriste pratiquant depuis plus de 40 ans, s’il n’y avait qu’une seule plante que je puisse recommander pour le vieillissement gracieux du système musculaire et squelettique, ce serait ce petit rhizome dodu. Il est conseillé de l’essayer pour les articulations, les tendons, les ligaments et les os vieillissants ou blessés.
(En raison de sa notoriété et de son innocuité, je mentionnerai également le ginseng américain, Panax quinquefolius, mais il est également cher et n’est pas mon premier choix pour cet usage. Si on essaie cette herbe célèbre, il faut acheter la qualité inférieure cultivée dans les plantations, parce qu’elle est plus volumineuse, plus hydratante, plus nourrissante, et moins chère).
Histoire de l’utilisation
Le sceau de Salomon est apparu dans l’herboristerie chinoise par l’intermédiaire des sages taoïstes, qui cherchaient des remèdes contre le vieillissement ; il n’est pas apparu par l’intermédiaire des médecins de l’époque. Ils l’utilisaient pour rester souples et mobiles en vieillissant.
La plante n’était pas utilisée dans l’herboristerie européenne dans l’Antiquité. Elle est mentionnée pour la première fois par l’herboriste John Gerard dans son herboristerie de 1597. Il rapporte qu’elle était utilisée « par les gens vulgaires du Hampshire » pour eux-mêmes et leur bétail. Un cataplasme, « posé sur des membres qui ont été démis et qui viennent d’être remis en place, chasse la douleur, soude très fermement l’articulation et supprime l’inflammation, s’il y en a ».
Le sceau de Salomon jouissait également d’une grande réputation parmi les populations autochtones d’Amérique du Nord. Les variétés nord-américaines sont d’anciens aliments de survie et de randonnée pour les Amérindiens. Lorsque j’ai parlé de John Gérard, l’un d’eux a plaisanté : « Vous feriez mieux de faire attention à ce que disent ces gens vulgaires ! »
Ceux qui aiment que leurs connaissances en matière de plantes soient présentées en termes scientifiques peuvent se régaler de polysaccharides, des sucres complexes qui contribuent à la réparation du tissu conjonctif, de saponines et d’alcaloïdes, qui lui donnent une saveur âcre qui se dissipe au séchage ; asparagine, un synthétiseur de protéines (le sceau de Salomon est un cousin de l’asperge), de la vitamine A, des gommes et de la pectine, ainsi qu’une petite dose de convallamarine, un digitaloïde qui serait un médicament pour le cœur et une toxine en grande quantité, mais qui n’a aucune importance ici. La teneur élevée en polysaccharides explique son utilisation comme aliment de randonnée et même comme aliment normal dans certaines régions. Nous parlons ici du rhizome et des racines ; les baies sont considérées comme toxiques.
Histoires à succès
J’ai plus d’histoires sur le sceau de Salomon que sur n’importe quelle autre plante médicinale. C’est l’une des plantes que j’ai données à un homme de 76 ans qui s’était cassé la clavicule et qui ne guérissait pas au bout d’un mois. Au bout d’un mois, la clavicule n’avait pas cicatrisé, mais un mois plus tard, elle s’était remise en place.
Une femme a appelé pour dire qu’elle ne pouvait pas venir au cours d’un ami herboriste parce qu’elle devait remplacer son articulation de la hanche. L’enseignante a demandé : « Devrions-nous essayer une plante ? » Elle a utilisé le sceau de Salomon en usage externe et, 17 ans plus tard, la femme avait toujours sa hanche. Le mari de la même herboriste était un tailleur de pierre qui travaillait sur des toits en pente. « Si je n’avais pas le sceau de Salomon, mes genoux seraient usés », a-t-il déclaré.
Cela fait des années que j’utilise la crème du sceau de Salomon sur mes propres genoux. Je dois l’appliquer plus souvent avec l’âge, mais elle les renforce toujours. Lorsque j’ai des raideurs et des douleurs en montant ou en descendant les escaliers, j’applique une pommade pendant plusieurs jours ou une semaine, jusqu’à ce que cela aille mieux.
En herboristerie, nous pensons comme des mécaniciens et non comme des chimistes. Nous voulons savoir comment fonctionnent les tissus et les structures, car c’est ainsi que fonctionnent nos amis verts avant qu’ils ne soient décomposés en produits chimiques, comme le fait la médecine conventionnelle. Parfois, le tendon se contracte par manque de lubrification et de nutrition, et parfois il s’étire trop et ne peut pas se rétracter. Nous utilisons le sceau de Salomon à la fois pour les tensions et les relâchements.
Voici le cas d’un autre ami qui illustre le problème de l’étirement excessif des tendons : une femme de 42 ans accouche de son premier enfant et présente un prolapsus utérin. L’obstétricien lui a dit : « Nous pouvons réparer cela ». Mon ami, acupuncteur, se trouvait également au chevet de la patiente. Il voulait savoir ce qu’on allait faire pour pouvoir envisager une autre solution. « Oh, et bien on pratique des sutures des ligaments sur 5 cm. » Il lui fait appliquer une pommade à base de sceau de Salomon et, en moins d’une semaine, l’utérus est remis en place.
Nous apprenons également que le sceau de Salomon peut aider les personnes de tout âge. Dans un cours que je donnais à Los Angeles, une femme m’a demandé si je pouvais faire quelque chose pour son neveu, une recrue de l’année au baseball, qui s’était déchiré la coiffe des rotateurs pendant la post-saison. L’opération s’est déroulée avec succès, mais il était encore raide et souffrait de douleurs, et il s’inquiétait de ses performances au cours de la saison suivante. Je lui ai envoyé de la crème de sceau de Salomon provenant d’une petite entreprise. Son état s’est rapidement amélioré et sa tante m’a envoyé des nouvelles tout au long de la saison : « Ils viennent encore de battre les Twins, (équipe de Baseball de l’état du Minésota aux États Unis) ». Un ami a envoyé la crème à un quarterback, (joueur de Baseball placé derrière sa ligne offensive et qui dirige l’attaque) professionnel à la retraite très affaibli. Il a adoré.
Le sceau de Salomon n’est pas une plante populaire – une plante qui est diffusée sur Internet, fabriquée par de grandes entreprises et qui fait l’objet d’une large publicité – mais elle est disponible en ligne. Je n’ai jamais constaté d’effets secondaires (je ne connais personne d’assez irresponsable pour manger les baies, mais il y a toujours un début à tout, je suppose).
Cette plante porte le nom du roi sage Salomon. Avec l’âge, on gagne en sagesse. Je pense qu’il aurait approuvé ce rhizome remarquable.
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