Dimanche 5 avril, les gendarmes de Nanteuil-en-Vallée (en Charente) ont reçu un appel de citoyens les prévenant que l’auberge du village, « Le Saint-Jean », était ouverte et que des clients s’y trouvaient, mais…
Dans la journée de dimanche, l’équipe de gendarmerie de Ruffec s’est rendue a Nanteuil-en-Vallée à la suite d’un appel dénonçant l’ouverture d’une auberge. Cependant, sur place, les gendarmes n’ont trouvé que le gérant, Jean-Pierre Jourdry, assis sur sa terrasse en train de boire un café. L’établissement, qui n’était pas ouvert au public, était désert.
« Je n’ai pas ouvert, vous plaisantez ! » a déclaré Jean-Pierre Jourdry, selon charentelibre, outré par cette dénonciation. « Je remercie la personne qui m’a dénoncée et qui n’a pas eu le courage de venir me voir en face, c’est honteux ! »
Nanteuil-en-Vallée : le patron de l’auberge prend un café en terrasse, des passants le dénoncent et appellent les gendarmes https://t.co/Gr3rxmc1lP
— DELOGET (@DelogetDaniel) April 6, 2020
« On comprend pourquoi pendant la Seconde Guerre mondiale il y a eu autant de dénonciations et que des gens aient perdu la vie. On croit rêver, je suis dehors, chez moi sur ma terrasse et des gens appellent les gendarmes. D’ailleurs, ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas que ça à faire et je respecte leur travail. Je ne le ferai plus, je ne vais pas donner le bâton pour me faire battre. Mais bon, je ne gênais personne », conclut Jean-Pierre Jourdry.
D’après l’un des gendarmes présent sur place, « l’établissement n’était pas ouvert au public. Il était juste chez lui en train de prendre le café ». Une déclaration qui confirme les dires du gérant.
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