Un chaton pas encore sevré trouve refuge au commissariat et finit par être adopté par les policiers du Puy-en-Velay

Par Nathalie Dieul
15 juillet 2022 18:58 Mis à jour: 15 juillet 2022 18:58

Le sort d’un chaton abandonné aurait pu être très différent si deux jeunes étudiants ne l’avaient pas amené au commissariat du Puy‑en‑Velay (Haute‑Loire). Après avoir pensé le remettre à la SPA, les policiers ont finalement pris la décision de l’adopter et de l’intégrer à leurs effectifs.

Tout a commencé le 1er juin 2022, lorsque deux jeunes étudiants ont trouvé un petit chaton abandonné dans la rue. Ils l’ont amené au commissariat du Puy‑en‑Velay parce qu’ils avaient peur qu’il ne se fasse écraser par une voiture. C’était le matin et la SPA de Polignac n’ouvre qu’en après‑midi, raconte le journal L’Éveil.

« On a alors amené ce chaton chez le vétérinaire. Elle n’était pas encore sevrée », se souvient la Commissaire Christelle Pinchon, en entrevue auprès de la Fondation 30 millions d’amis. « Puis l’idée de la garder avec nous a fait son chemin… »

Prune a fait craquer les policiers. (Police nationale de Haute-Loire)

« Il y a toujours quelqu’un ici pour s’en occuper ! »

Dix jours plus tard, la décision était prise, indiquent les policiers sur leur page Facebook : ils garderont la petite femelle et en feront leur mascotte. Il faut dire que des discussions avec le refuge leur a permis de se rendre compte que ce dernier était surchargé à cause des abandons d’animaux.

« Nous lui avons aménagé un coin, détaille la Commissaire. « Nous avons acheté du lait maternel, des biberons », explique la commissaire. « Il y a toujours quelqu’un ici pour s’en occuper ! »

Les policiers ont ensuite demandé aux internautes de les aider à trouver un nom au chaton. Sur les trois propositions – Prune, Menottes et Candice – c’est finalement Prune qui l’a emporté.

Prune a déjà bien grandi en l’espace de quelques semaines. (Police nationale de Haute-Loire)

« Une vraie assistance à la police »

Le jeune félin a pris ses marques dans le commissariat dont elle a changé l’atmosphère grâce à sa présence. Même si elle est encore toute petite, Prune a déjà commencé à soutenir ses collègues. Par exemple, lorsque les policiers reçoivent des enfants maltraités, « la présence d’un chat apporte un véritable apaisement », assure Christelle Pinchon.

« Quand Prune est arrivée, ils se sont tranquillisés », remarque la commissaire, se rappelant d’une expérience récente. « C’est une vraie assistance à la police. »

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