Le responsable de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une institution des Nations unies, a adressé des réprimandes sans précédent aux alarmistes du réchauffement climatique dans une interview publiée par un magazine finlandais le 6 septembre dernier.
Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM, a déclaré au magazine Talouselämä que le débat sur le climat devait se dérouler de manière calme et rationnelle et qu’il n’était pas d’accord avec ceux qui préconisent des scénarios de fin du monde.
« Actuellement, nous devons rester calmes et réfléchir à ce qui est vraiment la solution à ce problème », a-t-il insisté. « Ce ne sera pas la fin du monde. Le monde est en train de devenir de plus en plus complexe. Dans certaines parties du globe, les conditions de vie se détériorent, mais les gens ont déjà survécu dans des conditions difficiles. »
L’OMM et le Programme des Nations unies pour l’environnement ont créé le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en 1988. Depuis lors, le GIEC est devenu la première institution mondiale à promouvoir la théorie selon laquelle l’activité humaine contribue au réchauffement climatique.
Le secrétaire général de l’OMM a expliqué que si le scepticisme à l’égard de la théorie des effets de l’activité humaine a diminué ces dernières années, les scientifiques spécialistes du climat sont de plus en plus attaqués par les extrémistes radicaux du réchauffement climatique.
« Alors que le scepticisme climatique est devenu moins un problème, nous sommes maintenant attaqués de l’autre côté. Les scientifiques spécialistes du climat sont attaqués par ces gens qui insistent sur le fait que nous devrions être beaucoup plus radicaux. Ce sont des apocalyptiques et des extrémistes ; ils font des menaces », a-t-il précisé.
Petteri Taalas a également noté que les médias de son pays suscitent davantage d’inquiétude dans la population.
« La dernière idée est qu’avoir des enfants est une chose négative. Je m’inquiète pour les jeunes mères qui subissent déjà beaucoup de pression. Cela ne fera qu’accroître leur fardeau », a-t-il constaté.
Alors que M. Talaas a limité les exemples qu’il a donnés au débat sur le climat qui se passe en Finlande, une partie de l’extrémisme qu’il a évoquée s’apparente à la rhétorique utilisée par les alarmistes du climat aux États-Unis. Alexandria Ocasio-Cortez est devenue l’icône de ce mouvement. Cette députée socialiste démocrate de New York a régulièrement fait valoir la théorie selon laquelle le monde se terminera dans 12 ans si les États-Unis ne prennent pas des mesures radicales pour éliminer les émissions de dioxyde de carbone.
Patrick Moore, le cofondateur de Greenpeace, a qualifié les remarques de Petteri Talaas de « plus grand coup à la rhétorique alarmiste qui dure depuis longtemps ».
« Les météorologues sont de vrais scientifiques et en ont probablement assez des catastrophistes comme Greta, Mann, Gore et AOC. Il a bien fait », a tweeté M. Moore le 7 septembre. AOC est l’acronyme couramment utilisé pour désigner Alexandria Ocasio-Cortez. Les trois autres personnes nommées dans le message sont Michael Mann, climatologue, Greta Thunberg, étudiante suédoise de 16 ans, et Al Gore, ancien vice-président américain.
M. Taalas a souligné que les extrémistes du réchauffement climatique choisissent de manière sélective des faits dans les rapports du GIEC pour les adapter à leur propos. Par exemple, Mme Ocasio-Cortez et le mouvement qu’elle représente font souvent référence au délai de 12 ans pour mettre fin à l’utilisation des combustibles fossiles. Pourtant, ils ont choisi d’une manière sélective cette période de 12 ans d’une fourchette allant de 12 à 44 ans dans le rapport spécial du GIEC, qui indique que « le réchauffement climatique pourrait atteindre 1,5 °C entre 2030 et 2052 s’il continue à augmenter au rythme actuel ».
« Les rapports du GIEC ont été lus de la même manière que la Bible : on essaye de trouver certains passages ou sections à partir desquels on essaye de justifier ses opinions extrêmes. Cela ressemble à l’extrémisme religieux », a martelé le secrétaire général de l’OMM.
La grande majorité des modèles climatiques utilisés par le GIEC en tant que base de ses prévisions ont à maintes reprises faussement prédit des températures plus élevées. Selon une analyse du Cato Institute, pour la période allant de 1998 à 2014, 105 des 108 modèles prévoyaient une température de surface plus élevée que la température qui a été effectivement enregistrée.
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